Les sales boulots des marabouts

Article : Les sales boulots des marabouts
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31 mars 2016

Les sales boulots des marabouts

Un marabout, est une personne qui a été à l’école coranique et qui a appris  et/ou a mémorisé le coran dans son entier. Il doit à son tour l’apprendre à d’autres. Il met scrupuleusement en pratique les règles de sa religion. C’est un prédicateur. Mais  certains se détournent de leur mission.

Il y a longtemps, on reconnait au marabout, la piété, le respect, et l’amour du prochain. Il est  un exemple qu’on doit suivre. Dans les sociétés traditionnelles au Niger, il est le conseiller, le juge à la cour du roi. C’est la 2e personnalité du pouvoir traditionnelle.  Aujourd’hui, il prend de plus en plus la robe de guérisseur-charlatan. Il devient à cet effet, le catalyseur, la main invisible qui contribue à la dislocation des foyers. Grace à  sa connaissance mystique du coran, il peut changer le court des choses selon lui. Ce savoir dans un savoir, n’est pas donné à tout le monde.  Les musulmans en général et les politiciens en particulier n’entreprennent rien sans se confier à un  marabout. Au Niger, les choses ne se jouent pas seulement dans l’arène politique ou  dans l’hémicycle. C’est à lui que revient le dernier : à quoi on doit faire confiance ; qui doit être nommé à quel poste. Tout se fait presque suite aux conseils du marabout. Ainsi, au début des campagnes électorales au Niger on remarque un fort taux de sacrifice animalier. Dans certaines villes, on signale très fréquemment la disparition des petits enfants. Dans les coups d’état, il y a toujours la présence du marabout. C’est lui qui doit chercher la chance et dévaliser le terrain aux perchistes. Il doit noter l’heure, le jour et même parfois celui qui doit diriger la gante. Les grands bandits ont toujours un lien avec des marabouts pour accomplir leur sale besogne. Il intervient dans les scandales et les détournements spectaculaires. Il  « attache la bouche » des autres pour  ne voir et ne rien dire. Quand j’étais au collège, derrière la maison de mon tuteur il y a un « puissant » marabout. Chaque fois il utilisait certains de mes camardes comme scribes. Il taillait pour eux des écritoires en tige. Ils se servent d’une encre à base du charbon et de la gomme. Ils écrivaient sur des ardoises en bois des formules incantatoires toutes en arabes qu’il essuyait d’une eau de son bouilloire dans un contenant. La nuit chaque client arrive en toute discrétion avec une petite  tasse dans laquelle on lui sert les écritures effacées des ardoises.

Ce sont les femmes qui payent cher

Au Niger 3 mariages sur 5 finissent par un divorce. Pour retrouver son ancien mari, la  femme est prête à tout. Elle vend tous ses biens et se rend chez le marabout. Certaines consultent pour ne pas avoir des coépouses. D’autres le font pour que le mari  les amène avec lui à l’exode. Les vraies solutions d’amour ne sont pas chez ces charlatans. Mesdames, comportez vous en bonnes épouses et laisser la nature faire le reste. La femme est aussi l’un des points faibles de ces pseudos religieux à forte libido. A leur jeune âge ils n’ont jamais eu de contacte avec des filles ou le plaisir charnel. Ainsi, il leur est presque impossible de se contrôler devant une femme. Une fois dans leurs bureaux, il est difficile pour ce qui croit en eux d’échapper. Pour coucher avec sa cliente, il écrit des versets du coran sous forme d’incantations sur son pénis. Il propose à la femme de la pénétrer. Excusez mon langage cru, je n’ai pas trouvé une autre façon de le dire. L’écriture laissée dans son machin, lui donnera une saveur incalculable. Quand le mari le « goûte », il ne peut pas s’en passer et elle le gardera pour toujours. Quel traitement ! Beaucoup d’entre elles qui ont pris ce risque sont tombées enceintes ou finissent par épouser le marabout.

 Pour celles qui refusent l’option de coucher, on leur propose d’amener un moreau de viande cru sur lequel il écrits d’autres incantation. Il demande à la femme de le garder dans son sexe pendant 24 heures. Une fois ce délai écoulé, qu’elle le cuit et le fait manger à son mari. [pas de vomissements sur le clavier !]

Pour s’enrichir, une femme est capable de tout. Sur conseils de leurs marabouts, des restauratrices, préparaient leurs mets avec une eau qui a servi à laver les dépouilles dans les morgues. D’autres l’assaisonnent avec des parties génitales prélevées sur des cadres dans des cimetières ou une eau qui a servi à la toilette intime. Ces pratiques contribuaient à garder l’affluence de la clientèle.

Sachez en fin que le maraboutage est un moyen de se procurer de l’argent. Il  est plein d’escroquerie.  Prenez vos précautions. Les bonnes manières payent mieux qu’un gris-gris ou la consommation d’écritures liquéfiées. Rien n’empêche au destin de s’accomplir !

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