Un mandat d’arrêt national contre le « Usain Bolt » nigérien
Le différend qui oppose le président de l’Assemblée nationale du Niger et le gouvernement est loin d’être fini. Hama Amadou, c’est de lui qu’il s’agit et dont l’épouse croupit toujours à la prison civile de Kolo, est accusé de complicité dans une affaire présumée de trafic de bébés. Cette affaire impliquant les plus hautes personnalités du pays a fait couler beaucoup d’encre.
Aujourd’hui il s’est réfugié en France. L’histoire des bébés importés est la goutte qui aurait fait déborder le vase. Depuis septembre 2013 date à laquelle Hama Amadou et son parti politique, Modem Fa Lumana ont décidé de quitter la mouvance présidentielle en refusant les postes ministériels à la « coquille vide ». Depuis, le climat politique est devenu délétère et les débats sur les médias insupportables. Loin d’accepter sa nouvelle situation, Hama a continué, via les médias internationaux, à expliquer les raisons de sa fuite. Un départ qui lui a valu le sobriquet d’Usain Bolt.
Beaucoup voient, en ce geste, une fuite face aux responsabilités. Pour certains, l’exil ne peut pas être une solution. Un homme politique doit rester et faire face à la justice de son pays. Pour sa part, Hama est convaincu que le président Issoufou l’a contraint à quitter le pays dans le seul but de passer dès le premier tour à l’élection de 2015. Même s’il n’a jamais promis de revenir vite, le mandat d’arrêt national lancé contre sa personne vient lui rendre les choses un peu plus difficiles. Mais; les travaux de la nouvelle session parlementaire qui débutent aujourd’hui nous édifieront davantage sur le sort de l’homme de Youri. Jusqu’à preuve de contraire il est toujours le président élu de l’Assemblée nationale du Niger. Des sources dignes de foi, nous révèlent que la concurrence s’annonce rude entre ses successeurs une fois que, Hama sera débarqué du perçoir…
Avant que les politiciens véreux ne commencent à confesser un jour leurs péchés, pensez-vous que le président de l’Assemblée nationale est victime de la raison d’Etat ?
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