« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années … »
Aujourd’hui, je vous présente un article sur une personnalité politique. C’est mon idole. Beaucoup d’entre vous trouveront ce billet élogieux. Mais, je dis c’est ça la vie et ce sont ces genres de critiques qui la rendent fantastique. Bonne lecture!
À plusieurs reprises, dans des bouches modestes ou dans des bouches augustes, j’ai entendu parler de votre caractère. C’était toujours dit avec respect, avec affection, mais avec une certaine conviction. Depuis presque maintenant plusieurs années on en parlait que de lui mais en bon. Cet homme généreux, fabuleux, que tout le monde rêve de rencontrer s’appelle Idi Ango Ousman. Natif de Lawai un village situé dans le poste administratif de Malbaza aujourd’hui département de Malbaza, il fit ses études primaires et secondaires à Niamey la capitale. Ousman a vraiment la qualité d’un bon homme. Ambitieux, talentueux, humaniste, philanthrope il incarne toutes les valeurs sociales.
DAN BABA, SADAUKI, comme nous aimons affectueusement l’appeler est indiscutablement, l’oxygène qui fait vibrer les poumons de tout le canton de Doguéraoua au délai du département de Malbaza. Une des clés de votre action, c’est que vous êtes du côté de votre base, au côté de cette population rurale et urbaine qui attendent, et espère vous voir un jour gouverner à leurs destinés. En réponse à cela, et de cela quelques jours, vous venez d’être intronisé sans contestation aucune, ni zizanie le SARKIN YAKI (chef guerrier) du canton de Doguéraoua. Un titre honorifique que vous méritez bien. Vous êtes la fierté de toute la jeunesse nigérienne en général et particulièrement celle de la région de Tahoua.
Votre parcours dans la finance n’est pas de tout repos. Vos anciens collègues de Gobex ou du KLMC ne m’en diront pas le contraire. Vous êtes un Être, vous êtes jeune, vous êtes fidèle, avec du sang pur. Quelle idée ! Beaucoup tentent par tous les moyens de vous dissuader. Permettez-moi de vous le dire avec simplicité : pour quelqu’un qui a traversé vivantes les péripéties d’un enfant grandi dans une brousse lointaine et qui a été bien obligée de perdre beaucoup de ses illusions, pour penser à son pays, à sa région et à son département.
Votre passage récent à la SONIDEP le dit clairement. Vous avez créé des débouchés, vous avez donné espoirs à des familles, donné courage aux jeunes diplômés afin de vaincre le chômage. Idi, vous fait de cette auguste institution longtemps méconnue des nigériens une fierté nationale. Mais avant, vous avez aussi marqué d’une marque indélébile votre passage à la SNC (société nigérienne de ciment). Comme pour la SONIDEP, vous avez redressé une société au bord de la faillite. En évitant à la SNC de mettre la clé sous paillasson vous avez prouvé votre maturité, votre capacité à gérer des grandes entreprises. Avec une rigueur à toute épreuve, vous avez mis en vérité, à la SNC, chacun à la place qu’il faut et tout le monde au travail et personne ne peut prouver le contraire.
Ce qui vous a sauvé du désespoir, c’est le courage, l’intelligence, la force de caractère et d’âme. Vous avez été à des moments abreuvés d’insultes par une minorité – et une large majorité voue une sorte de culte à l’icône que vous êtes devenue. La première réponse à la question posée par une popularité si constante et si exceptionnelle est liée à votre attitude face au malheur. Votre réponse immédiatement à tous ceux-là qui vous tendent leurs mains, des mains pleines de désespoirs. Vous avez dominé ce malheur avec une fermeté d’âme exemplaire. Ce que vous êtes d’abord, c’est courageux, ambition, talentueux, travailleur, – et les Nigériens aiment ça.
Vous êtes maintenant un politicien digne de son nom qui défend la cause de ses semblables avec une fermeté implacable – mais vous n’adhérez pas aux thèses de ceux ou celles qui, à l’image de ce mauvais perdant, nient les différences entre le bien et mal. Vous êtes du côté des plus faibles – mais vous refusez toute victimisation. Beaucoup, au Niger et au-delà, voudraient vous avoir, selon leur âge, pour confident, pour ami, pour père, peut-être pour colistier ou allié.
Du simple éducateur, à votre séjour dans l’hémicycle, vous avez su parler de vous. A la caisse du dépôt, où son Excellence le Président vient de vous renouveler encore sa confiance vous parlerez de vous et permettra au Nigériens d’en savoir plus sur une telle institution. C’était une victoire historique. Elle inscrit à jamais votre nom au tableau d’honneur de la lutte, si ardente dans le monde contemporain, pour la dignité de l’être humain.
Bon vendredi à tous !