Une mère droguée et enceintée par son fils

Article : Une mère droguée et enceintée par son  fils
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4 juin 2016

Une mère droguée et enceintée par son fils

 L’inceste ou l’adultère c’est comme la boxe, ça a toujours des séquelles. Après l’histoire du pantalon perdu, voici une autre, très pathétique. Elle concerne une mère  et son fils. Très choyé, ce dernier a échappé à tout contrôle. Un jour, à sa grande surprise, elle tomba enceinte de lui.

Gambo faisait partie des ces nombreux Nigériens dont  la scolarité a été un échec ou/et de courte durée. Il a repris au moins deux fois le cours moyen 2.  A l’école, il séchait toujours les cours pour une partie de chasse et de cueillette entraînant avec lui d’autres élèves peu soucieux de leur avenir comme lui. Ses parents l’aimaient trop. Cet amour peut-être considéré d’excessive. « N’a-t-on pas dit, l’excès de tout est nuisible ? » Il est très choyé. Personne dans la famille n’ose porter la main sur lui. C’est le petit prince de la famille. Il a plus de 30 ans mais, c’est toujours un « bébé ». Son papa est originaire du Ghana. Il s’est installé dans le village depuis plusieurs années. C’est lui qui recollait tous les sceaux en plastiques cassés de celui qui ne veut pas s’en débarrasser ou acheter un autre. C’est un cordonnier.  Dan Gana (fils du Ghana ou Ghanéen), c’est le surnom par lequel tout le monde l’appelait. La nuit, il vent du thé au lait et des omelettes dans un hangar qu’il a aménagé pour la circonstance, à l’entrée du marché. Pendant la saison des cultures, il s’investit pleinement, mieux que d’autres agricultures, dans le champ que lui a offert le chef du village. Mais celui-ci a été repris par les héritiers, juste après le décès du chef. Dan Gana, a conquis le cœur de tous les villageois, par sa sagesse, son honnêteté et ses bonnes manières. Il s’est  converti en islam et a très vite embrassé la polygamie. Selon les rumeurs, il a même été circoncis par l’un des plus redoutables coiffeurs du village.

Un jour, il tomba malade. Il souffre d’un palu aigu, explique l’infirmière de la case de santé de son village. Après quelques jours de convalescence, il rendit l’âme. Gambo est son unique fils garçon. Il est aussi le fils unique de sa maman. Toutes ses demi-sœurs sont mariées soit dans leur village ou dans les villages environnants. Après le décès de son père, c’est à lui que revient maintenant la charge de la famille. A sa mort Dan Gana n’a pas laissé grand-chose.  Gambo très complexé ne veut pas faire le cordonnier ou vendre les omelettes. Il décida d’aller en exode. Sa maman le supplia d’aller au Ghana où il aura la chance au moins de rencontrer ces grands parents. De son vivant, Dan Gana a donné à sa famille tous les renseignements nécessaires lui permettant de retrouver ses parents au Ghana. Gambo a plus de penchant pour la  Lybie que pour le Ghana. C’était avant la crise libyenne. Sa famille ne peut rien lui refuser. Elle accepte son choix. Là-bas, il s’installa chez son cousin maternel qui, lui, est manœuvre dans un hôpital privé à Bengazi. Avant qu’on lui trouve un boulot, la crise libyenne a éclaté. Rien ne va plus au pays. En plus, sa marâtre ici au village vient de décéder d’une tumeur à la gorge. Il doit nécessairement revenir au Niger. Le cousin prépara tout le nécessaire pour leur retour. Lui, il n’a même pas commencé à travailler. Donc il ne peut rien avoir. Comme on dit, « il est juste allé pour boire la sauce rouge ». Arrivé à Agadez, il leur a fallu vendre certains de leurs articles pour pouvoir regagner le village. Ils sont presque revenus bredouilles. Pour sa mère, le fait même qu’ils soient rentrés sains et saufs est une grande chance et une bénédiction. C’est une grande croyante et pratiquante.

Depuis son départ, elle a adhéré à un groupement féminin. Grâce à l’argent de la tontine, elle monte un commerce de galettes devant la concession. Mais depuis le retour de Gambo, elle ne peut rien épargner. Il lui prend tout ce qu’elle gagne. Chaque nuit, il rassemble ses camardes chez sa maman pour faire la fada. Gambo est un vrai baratineur .Il monopolise toujours la parole dans un groupe. Il veut qu’on l’écoute lui et rien que lui seul. Ses amis le surnomme la pie. Mais pour sa grand-mère, « s’il est un poste radio, il ne sera pas économique, car il consommera beaucoup d’énergie » .C’est lui-même qui prépare le thé et le distribue à tous ceux qui sont présents à sa fada. Il a réservé un verre spécial pour sa maman. Elle seule peut le toucher. C’est le seul cadeau qu’il lui rapporté de l’exode. Elle est toujours la première servie dans ce verre spécial.  C’est elle d’ailleurs qui finance tout. Mais dès qu’elle prend ce thé, elle s’en dort automatiquement et c’est la fin de la causerie. Il n’a pas de chambre à lui seul.  Il dort chez sa maman sur un vieux matelas qu’il a aussi extorqué à son cousin. Quand tout le monde part, il fait rentrée sa maman dans la chambre. Il la porte sur ses épaules, car elle ne pet pas marcher d’elle-même. Une fois à l’intérieur il la déshabille et lui passe dessous. Dans son verre, Gambo mettait des somnifères, raison pour laquelle, elle s’endort vite. Au réveil le matin, elle remarque des traces de spermes sur son corps. Très étonnant ! Elle sait qu’elle n’a pas fait de rêves érotiques et elle n’était pas comme ça avant la nuit. Des jours, des semaines passèrent, et c’est toujours la même chose. Chaque nuit il droguait sa propre maman pour enfin coucher avec elle. Gambo n’a vraiment pas de pitié. Un bon fils doit de dire bonjour à sa maman. Au réveil, il part rejoindre ses salauds d’amis pour fumer de la marikhwana. Il passe tout son temps dehors avec ses amis. Il ne revient chez sa maman que pour manger et repartir encore. Au cas où ils ne trouvent pour fumer, ils préparent des décoctions spéciales à base d’excréments d’oiseaux mélangés  avec d’autres comprimés. Il n’y a pas une journée où lui et sa bande sont normaux. Ils sont toujours ivres.

Plusieurs jours se sont écoulés. La maman de Gambo est désormais face à une impasse. Elle  n’a pas vu ses règles pendant 2 semaines. Ses inquiétudes deviennent de plus en plus préoccupantes. Elle se confia à une amie. Elle lui relatait les faits de fond en comble. Elle conclut qu’elle à « un mari de nuit ». Pour cela, elles demandent les services d’un marabout spécialisé dans la chasse des génies. Sans trop prendre de temps, il rend son verdict : « madame vous n’êtes pas possédée ». Ceci est l’œuvre d’un être humain (proche de vous) sans trop donné de détails ajoute t-il. Il les conseilla en fin  de chercher les causes du sommeil subit et profond d’abord. Tout peut  se cache derrière. En cela, son amie lui demande de se passer du thé de ce soir. Cependant, si elle refuse, de le boire, c’est un autre problème encore. Son fils pourrait ne pas être content. Comme d’habitude, tous les membres de la fada sont présents. Chacun ne voulait pas se faire raconter les histoires de bravoures de Gambo pendant son court séjour en Lybie : ses récits tournent toujours autour des bagarres avec des arabes. Pourtant il n’était même pas sorti de chez son cousin plus de 6 fois.  Le premier round du thé est fini. Comme d’habitude, il sert sa maman en premier. Elle fait semblant de boire, mais elle garda tout dans sa bouche. Peu de temps après, elle va aux toilettes et le cracha. Elle rinça sa bouche pour être certaine de ne rien avaler de ce maudit liquide qui risque probablement à jamais de ternir son image et celle de sa famille. Elle revient après rejoindre le groupe. Elle ne s’endort pas. Plus d’une heure après, elle est toujours éveillée. Mais le bruit que fait le groupe, lui donne des céphalées. Elle rentre d’elle-même dans la chambre parce qu’il fait froid ce jour. Gambo fixa sa mère jusqu’à ce qu’elle disparait. Il reste muet. Il ne soupçonne rien encore. Lui qui est à moitié et aussi entouré par des flatteurs n’a pas un esprit de discernement. 10 minutes plus tard, il « lève la séance ». Il reste nettoyer les verres (pour la première fois) avant d’aller rejoindre « sa femme ». Depuis la chambre, elle entend tout ce qui se passe dehors. Sur les conseils de son amie et du marabout, elle ne ferma pas l’œil. Gambo rentre dans la chambre. Il referma la porte avec un lit en bois. Il a des mauvais pressentiments. Il laissa tomber maladroitement l’assiette qui contient les outils du thé pour s’assurer que sa maman dort. Il fait d’autres bruits pour toujours la réveiller mais elle résiste. Elle ne fait aucun mouvement qui risque de tirer l’attention de son enfant. Elle a besoin de voir claire dans cette situation.

Il ôta sa chemise d’abord, la jeta sur le matelas et se dirige vers le lit de maman. Cette dernière l’observait attentivement. Elle est couchée sur le flanc droit. Il l’a redressa ventre en l’air et commença à lui défaire son pagne qu’elle a pris soin de bien attacher ce soir-là. Il ne réussit pas à le lui enlever. Il commença à le retrousser quand subitement elle alluma sa lampe torche qu’elle avait sous l’oreiller. Il voulait s’enfuir mais elle le tient par la ceinture. Elle lui braqua la lampe sur le visage et dit « mon fils c’est toi qui me fait ça ? » il ne dit aucun mot. Quand elle le relâche, il sort de la chambre en courant. Il quitta le village cette nuit même. Il dormit dans la brousse sur une branche d’un gros arbre. Cette nuit a été la nuit la plus longue pour sa maman. Elle n’a pas pu dormir. Elle ne fait que pleurer jusqu’au petit matin. A 10 heures son amie est venue lui rendre visite. Elle est toujours dans sa chambre. Il a fallu qu’elle entre pour la supplier de sortir. Elle ne fait que pleurer. Sans dire un mot, elle sort de la concession et se dirige vers la maison de sa mère. Son  amie la suit derrière. Toujours elle refuse de lui dire pourquoi elle pleure. Pendant trois jours la maman de Gambo, ne fait que verser des larmes. Elle refuse de dire à quiconque ce qui s’est passé. En ce moment son fils et « mari nocturne » se trouvait dans une ville a plus de 250 km de son village. Il a élu refuge dans une maison close. Il passa trois jours dans la chambre d’une pute. Le quatrième jour, elle lui demanda de payer sa facture. A cause de lui, elle a rejeté tous ces clients. Le pauvre n’a aucun franc sur lui. Il commence à vociférer et tente de sortir. Elle le prend par la chemise et dit « où est mon argent ? ». Il se tourna vers elle, et lui colla une gifle. Mauvaise réponse ! Tous les pensionnaires de la maison se rouent sur lui. Ça devient une vraie bagarre. La police a été vite saisie. Gambo fut amené au commissariat. Il est accusé d’attaque à domicile et coups. Il purgea une peine de 3 mois avec sursit.

Au village, sa maman est enceinte de six mois. Tout le monde se pose la question : qui est l’auteur de cette grossesse ? La maman de Gambo, n’a jamais couché avec un autre homme avant et après son mariage. Les parents et les connaissances sont fiers d’elle. Dans tout le village, personne ne doute de sa bonne moralité et de sa franchise.  Les sages et les notables du village n’ont pas réussi à la convaincre de dévoiler celui qui l’a engrossée. D’ailleurs à chaque fois qu’on lui pose la question, elle ne fait que pleurer. Les jours passent, la mère de Gambo s’enfonce davantage dans le chagrin et la tristesse. Elle a tout fait pour se débarrasser du fœtus mais sans succès. Une nuit, les signes précurseurs de l’accouchement commencèrent à se manifester chez elle. Elle dit à sa mère qu’elle veut aller derrière le village pour se soulager. Dans les zones rurales nigériennes, les populations n’ont pas de WC. Derrière un buisson, elle donna naissance à une petite fille. Au moment où elle doit manifester sa joie d’avoir son 2e enfant, elle ne ressent que le remord et la désolation. Cet enfant est pour elle une honte, une malédiction. Elle ne peut pas la porter sur son dos : est-elle sa fille ou sa petite fille ? Elle ne veut pas être la risée du village. D’un seul geste, elle lui tord le coup. Elle l’a jeta ensuite dans un puits abandonné dans les jardins et revient chez elle comme si de rien n’était. Toute la journée, elle est restée dans la chambre. C’est dans l’après midi quand sa maman insistait pour qu’elle sorte faire les ablutions de la prière de Asr qu’elle constate que sa fille n’a plus sa grossesse. Stupéfaite, elle commença à se poser des questions ? Que s’est-il passé avec la grossesse de ma fille ? A-t-elle accouché ? Dans ce cas où est l’enfant ? Elle la rejoint dans la chambre avant même qu’elle ne commence la prière. Chère grande, ta fille n’est plus en situation de prier ! Très furieuse, elle dit « qu’as-tu fais de ta grossesse ?  Elle ne répond pas. Elle lui repose la même question encore, jusqu’à trois fois. Elle ne dit plus rien et va juste s’assoir au bord du lit. La grand-mère de Gambo sort de la chambre et va raconter tout à son mari, qui à son tour est allé informer le chef du village de ce qui se passe dans son foyer. Pure hasard ou juste une coïncidence, ce jour le chef du canton est arrivé dans le village pour la collecte d’impôts. Il est saisi de l’affaire. Il  autorisa les gendarmes qui sont avec lui d’interpeller la mère de Gambo. Elle fût arrêtée et déférée en prison. Elle est accusée d’infanticide. Au même moment Gambo a été condamné à trois ans d’emprisonnement ferme pour coups et blessures suite à une autre bagarre cette fois, dans un bar (il a déjà un sursit). Il aurait en plus craché sur un porteur de tenue qui voulait mettre fin à la dispute.

C’est lors de son jugement seulement qu’elle a exposé les faits comme ils se sont déroulés.  Son propre fils est l’auteur de sa grossesse. Son propre sang l’a conduite au meurtre et l’a envoyé en prison aussi. Son seul  héritier a gâché son avenir et le sien.

Chez moi on dit : « si tu ne fais pas pleurer ton enfant, un jour c’est lui qui te fera pleurer ».  On doit aimer nos enfants, mais pas jusqu’au point où, ils échapperont à nos contrôles. Je me demande si après tout s’est qui s’est passé, la maman de Gambo soutiendra à fond la politique de l’enfant unique.

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Commentaires

Kone asta
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Vraiment pathetique

Olagbada
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Très très impressionnante cette histoire.
Merci pour la narration, je pense pour ma part que la faute est imputable aux parents.
Dieu nous preserve de tels enfants.