Crise burkinabé : Après Blaise Campaoré, à qui le tour ?

31 octobre 2014

Crise burkinabé : Après Blaise Campaoré, à qui le tour ?

compaoreHier soir, tout le monde était unanime que le règne Campaoré, président du Burkina Faso est fini. Les manifestations de l’opposition contre la révision de l’article 37 a échappé à tout contrôle. Ouaga, (capital du pays) faisait hier la une de presque tous les médias. Quelque temps après c’est la confusion totale. Aucun signe de vie du président Blaise. Les militaires avaient aussitôt annoncé la destitution de l’Assemblée nationale ainsi quecelle du gouvernement de Luc-Adolpe Tiao. Ils affirment en substance créer un gouvernement de  trasition pour une drée d’un an. Campaoré au pouvoir depuis 27  veut briguer un autre mandat malgré que la constitution du Burkina l’interdiction faite par ce fameux article 37 .

Mais, pourquoi ces dirigeants qui sont longtemps restés au pouvoir veulent toujours y demeurer ? Pour Blaise la réponse est simple. Il a prit le pouvoir, suite à un coup d’état durant lequel son ami Tomas Sankara président à l’époque a été tué. Blaise Campaouré a donné au Burkina son image actuelle. Il a pleinement inverti à la construction de ce pays. Mais le sang du « Ché»  africain qu’il a en main empêchait au peuple de voire tout cela. Par crainte d’être un jour traduit devant les tribunaux il veut s’éterniser au pouvoir, par tous les moyens.

Les présidents africains oublient vite. Sinon le Burkinabé devrait tirer la leçon de la fuite de son voisin Malien Amadou Toumani Touré, ou celle de Mohmaed Ben Ali, le Tunisien. La déchéance de l’Egyptien Mubarak devrait lui servir d’exemple. Et enfin, la mort tragique du Libyen Khadafi devrait lui faire « peur » au point de guerre penser à cette révision constitutionnelle qui risque à jamais de déstabiliser son pays.

Ce qui se passe au Burkina est une suite logique du Printemps Arabe. En cela, idriss Debi Itno du Tchad ou Paul Biya du Cameroun en passant par Robert Mubagé n’ont pas droit à l’erreur. La gloire est éphémère. Cet « Ebola Présidentiel » qui entrain de pousser  le grand médiateur Blaise au declin, ne leur fera pas du cadeau une fois dans leur pays. Ils sont des potentiels fuillards, une fois que les rues font parler d’elles ches eux.

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Commentaires

Sani
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"Le Sphinx renaît toujours de ses cendres" à t on coutume de dire! Sankara en est un! le Sankarisme renaîtra peut être! Mais le problème les acteurs politiques burkinabé actuels sont complètement déconnectés de la gestion de la chose publique en raison de la longue dictature ayant sévi au pays si bien que seuls les pro Blaise sont aux commande et la majorité des opposant longtemps restés castrés politiquement vit la virtualité du pouvoir! Mais ils vont exercés en attendant d'acquérir de nouvelles expériences!