C’était un gouvernement du « Prophète de pilleurs » qui succéda à Seyni Kountché

24 novembre 2014

C’était un gouvernement du « Prophète de pilleurs » qui succéda à Seyni Kountché

imagesNovembre 1987, Novembre 2014, voila aujourd’hui 27 ans jours pour jour que décédait le Général Seyni Kountché. Il était le 2e président du Niger. Dan Kountché (fils de Kountché comme aimaient l’appelé les Hausa) est arrivé au pourvoir grâce à un coup d’état militaire le, 14 avril 1974, Diori Hamani premier président élu au Niger fût arrêté. Sa femme n’a pas eu cette chance. Elle a trouvé la mort dans une fusillade. Kountché était devenu le maître incontesté du Niger. Il instaura un régime d’exception. En patriote, il remit les Nigériens au travail. Il était craint au Niger. Certains étaient mêmes incapables de prononcer son nom en publique. Il a amené le Niger à son apogée. Il a mené une lutte sans merci contre la corruption. Quand nous étions à l’école primaire, notre enseignent, nous rappeler constamment que grâce à lui le Niger avait une réserve de plus de 80 milliards à la BCEAO Kountché a combattu la faim, et une éphémère rébellion touareg au Niger. Avec lui le pays a connu la stabilité et la paix.

Trois ans suffisaient après sa mort, que le Niger tombe dans la déchéance. Le Niger n’existait que par le nom. Le détournement impossible à son temps est devenu monnaie courante. Au lieu d’avoir une réserve, le Niger devient de plus en plus endetté. Un chapelet de crise et autres soulèvement sociaux sont venus l’étouffer. C’était Ali Chaibou qui l’a remplacé après sa mort. Un laissé aller total a caractérisé l’autorité de ce dernier. C’est bien à son règne que l’on parlait du gouvernement d’ « Anabi waruru » (Prophète du pillage). Tout le pays va mal. Les séquelles de cette mauvaise gouvernance se fait sentir même aujourd’hui au Niger. Au lieu de servir la république, les hommes n’en font qu’à leurs poches.

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