Problèmes du pastoralisme au Niger

21 avril 2015

Problèmes du pastoralisme au Niger

313Une bonne Politique des partages des ressources pastorales devrait garantir l’accès équitable et durable de tous les utilisateurs dans une perspective de réduction de la pauvreté. L’accès à la terre et aux ressources qu’elle porte est perçu comme étant un des droits indispensables pour l’atteint des objectifs du Millénaire pour le Développement .Il s’agit aussi d’une condition préalable de l’augmentation de la production agro-sylvo-pastorale durable.  Par contre, une politique des partages défaillante, conduit fatalement à de nombreux conflits en général plus préjudiciables aux agriculteurs, aux éleveurs, et aux transhumants.

Malgré les multiples potentialités dont dispose le pays, ce secteur rencontre d’énormes difficultés. Au Niger, les sécheresses sont chroniques. Cela entraîne un dessèchement des fourrages. Les aires de pâturages se dégradent de plus en plus. En effet, la poussée démographie a entraînée une occupation par les agriculteurs des espaces pastoraux à des fins agricoles. Dans certaines régions du Niger, la d’élimination et le balisage des aires de pâturage ou des couloirs de passage pour les animaux ne sont pas bien définis ou mêmes quasi inexistants. Pour se rendre en brousse, les animaux en nombre important, pénètrent dans les champs qui se trouvent aux alentours.  Le paysan, déteste cela. D’une part c’est leur faute. D’autres parts, les éleveurs poussent les animaux dans des champs. Ils  veulent que toujours, leurs bêtes paissent bien. Pour cela, ils peuvent prendre tous les risques. Aussi, aucun agriculteur ne veut voir des animaux dans ces cultures sans réagir. Dans la plupart des cas, ce sont des réactions incontrôlées qui conduisent à des bagarres avec des pertes de vies humaines. Dans le processus de gestion de ces conflits, les vrais concernés ne sont guerre impliqués. Ce sont des bureaucrates (certains n’ont pas un chat chez eux) qui s’assoient dans des bureaux climatisé pour rédiger des textes que sauf au moment des tensions on le fait connaitre au public. Souvent, les voleurs d’animaux (bien organisés), l’insécurité récurrente dans certaines parties du pays empêchent aux éleveurs de s’épanouir. Des grandes endémies déciment parfois le cheptel au Niger. C’est après que ce dernier est meurtri,les autorités chargé de la question cherchent à agir. Chez moi, les actions de préventions sont rares dans tous les domaines. Aussi, les ONG et autres Associations qui interviennent dans le domaine, ne font pas de la sensibilisation des éleveurs une priorité.

Ce pendant, pour palier aux multiples problèmes que souffrent ce secteur, il faut tout d’abord créer les conditions favorables au pastoralisme par la  récupération des terres dégradées des espaces pastoraux. Les bagarres entre éleveurs et agriculteurs cesseront, tant que les espaces pastoraux sont délimités et balisés. Le code rurale ne servira à rien si ceux à qui il est fait ignore son contenu. . Au Niger, il ne se passera pas une saison complète de culture, sans qu’un éleveur ou agriculteur soit tué. En cela, une sensibilisation des éleveurs et agriculteurs sur les différents conflits.  L’appropriation et la gestion des points d’eau doivent être commune. Les maladies du cheptel doivent être identifié et notifié aux concernés.

Étiquettes
Partagez

Commentaires