La fin du scrutin au Niger

Article : La fin du scrutin au Niger
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22 février 2016

La fin du scrutin au Niger

Les Nigériens étaient sortis massivement, pour élire leur nouveau président et leurs députés. En effet, c’est plus de 7 millions et demis d’électeurs qui sont appelés aux urnes ce dimanche 21 février 2016 pour le double scrutin. Malgré les quelques problèmes constatés ça et là, ces élections se sont déroulées dans le calme et la quiétude.  

A Tahoua, depuis 8 heures du matin, les rues sont désertes. Les commerces sont presque fermés. Les populations sont sorties en masse pour accomplir leur devoir civique. Dans les écoles transformées en bureaux de vote, les longues files d’attente sont sans commentaire. Avant même le début des opérations, certains électeurs sont déjà arrivés. La pluie de vent qui s’est abattue hier dans la ville, n’a pas découragé les électeurs. A l’arrivé des responsables de vote au bureau N°40, les rangs se sont constitués : les femmes à part ; et les hommes à part.

Cependant, dans certains bureaux de vote, surtout dans les zones très reculées, en raison des problèmes logistiques, les votes ont commencé tardivement. Ainsi, en a décidé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les votes continueront ce lundi à Tchintabaraden (région de Tahoua) et Iferouan (région d’Agadez) pour rattraper le temps perdu. Le problème lié à l’insuffisance des bulletins de vote de certains partis, des encres indélébiles, des enveloppes a concerné toutes les régions. A cela, s’ajoutent la non concordance des données se trouvant sur la carte d’électeur et les pièces d’état civil de beaucoup d’électeurs Nigériens et cela malgré les corrections faites par le CEFEB. Toutefois, les responsables de la CENI, et mêmes certains observateurs nationaux et étrangers, ont dans leurs déclarations assuré l’opinion national et international que, ces petits manquements, n’auront aucune influence négative sur les résultats qui sortiront de ces élection. L’opposition politique nigérienne de sa part, réunie au sein d’une nouvelle coalition appelée  « Coalition l’Alternance » (COPA 2016) a dans une déclaration dénoncé ces irrégularités et accusé en même temps la CENI

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