Égalité des sexes ou une hypocrisie occidentale ?

Article : Égalité des sexes ou une hypocrisie occidentale ?
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9 mars 2016

Égalité des sexes ou une hypocrisie occidentale ?

Les questions relatives aux rapports hommes-femmes ont fait et continuent de faire couler beaucoup d’encre. Qu’elles soient sociales ou familiales, nous avons parfois du mal à trouver le juste équilibre et à éviter les conflits, et les incompréhensions. L’ONU créa à cet effet, une journée internationale de la femme pour favoriser la participation de celle-ci, en tant que partenaire égale de l’homme.

C’est ainsi que Le 8 mars de chaque année est célébrée, ce qu’on appelle communément, « la journée internationale de la femme ». C’est une occasion pour les femmes, de faire le bilan de leurs luttes et surtout poser les perspectives.  Cette journée offre aux femmes nigériennes lettrées, la possibilité d’abandonner leurs lieux de travail. Au même moment aucune loi ne confirme le caractère chômé et payé de la journée. Elles colonisent  les médias nationaux pour  dénoncer, selon elles, les injustices faites par les hommes  et la société à leur égard. Le bilan de ces célébrations reste encore mitigé. Quelques progrès égalitaires sur le plan socioculturel, économique, linguistique, ethnique et religieux.

C’est l’ONU  qui a exprimé, la première, le besoin d’un principe de l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais demandons à l’institution initiatrice de cette politique, depuis sa création à cette date, combien de femmes ont joui de l’égalité de chance d’occuper le prestigieux poste de secrétaire général  après 71 ans d’adoption de la charte des Nations Unies ?   Pourquoi il n’y a pas de système d’alternance: quand un homme finit son mandat, il cède la place à  une femme?

Demandez aussi au pays qui abrite le siège de l’ONU combien de femmes ont brigué la magistrature suprême de la première  puissance de droit de la personne humaine  au nom de l’égalité de sexe? Cette question ne doit pas épargner les grandes nations comme la France championne de droit de la personne humaine, encore moins la Russie, le Japon, la chine bref les grandes nations ?

Le débat sur l’égalité entre l’homme et la femme ne trouvera jamais une fin tant que cette dernière pensait qu’ils sont égaux. Pour moi, le premier adversaire de la femme sur la question est dame NATURE qui les a créées ainsi. Il est très difficile de trouver un terrain d’entente entre les fondamentalistes et les modernistes sur la question. Les femmes cherchent leurs droits comme si elles étaient opprimées tous les temps. Pour les musulmans, cette question ne souffre d’aucune ambigüité. Dans un système économique, selon la  prescription coranique l’homme a toutes les charges et les femmes aucune. Le chapitre 4, verste 34 du Coran confirme cette affirmation : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens ». A travers la célébration de la journée de la femme nous dit-on, cette dernière cherche son émancipation.

Les femmes ont fait leur preuve sur tous les domaines de la vie parfois même dépassant les hommes. Sur les champs de combat, on a eu des femmes ministres, des femmes présidentes même. Si réellement l’homme et la femme sont égaux, pourquoi Dieu les a crée différemment ? Si on était tous du même sexe, à qui incombe la satisfaction de nos plaisirs charnels [ne me parlait pas du cas des homosexuels ou des lesbiennes surtout]. À la lecture de ce billet, je sais que les féministes et autres défenseurs des droits de la femme s’en prendront à moi. Gardez vos armes, je ne donne que mon point de vue. Et pourtant vous n’avez jamais exigé un match de football entre une équipe féminine et celle des hommes. Pourquoi, Mike Tyson n’a jamais eu d’adversaire féminin ? Pourquoi il n’y a jamais eu de combat de lutte traditionnelle au Niger ou au Sénégal, entre un homme et une femme ? Pourquoi il n’ya jamais eu de femmes pendant le tour de France ?

Oui, les femmes peuvent être prisonnières d’un système de relations de dépendance qui cause des frustrations aux uns et aux autres. C’est pourquoi, au nombre des problèmes actuels, figurent la place et le rôle de la femme. Hier encore occultée dans une société au sein de laquelle elle était aveuglement soumise au dictat d’innombrables tabous, littéralement écrasée par une excessive autorité maritale et par la pression des traditions ancestrales, elle se trouve aujourd’hui en face des exigences de l’évolution moderne d’où la question du genre.

Le genre est une porte ouverte sur les rapports entre les hommes et les femmes, sur les rôles attribués en fonction des sexes et sur les identités socialement construites. Les identités masculines et féminines doivent être questionnées et devenir objets d’intervention sur les stratégies de développement national. Tous les débats et conférences tenus sur la question du genre ont favorisé les femmes, si bien qu’on a assimilé l’approche femme et développement à l’approche genre et développement. L’ignorance de la masculinité résultait des approches qui considéraient les femmes comme les victimes d’une domination masculine et les hommes comme étant à la base du problème. Ainsi, il va de soi que les changements dans les attitudes et comportements individuels ne peuvent intervenir sans la prise en compte de ces deux composantes sexuelles. Cette manière d’aborder le problème peut changer la société, même si les sociaux selon le sexe ne sont pas supposés la changer. Il est aussi évident que, bien que le sexe de l’individu ne change pas, les rôles du genre ne sont pas statiques car ils sont appris et évoluent en fonction du temps. Ces rôles varient d’une culture à l’autre et d’un groupe social à l’autre en fonction de la classe, de l’ethnie et de la race.

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