Abuja et les affichages publicitaires anarchiques

Article : Abuja et les affichages publicitaires anarchiques
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22 avril 2016

Abuja et les affichages publicitaires anarchiques

Abuja, est l’une des capitales africaines les plus structurées. Mais, cette agglomération comme beaucoup d’autres, est confrontée au problème des affichages publicitaires anarchiques.

Abuja est une ville très couteuse. La publicité aussi. Ici  les populations font recours à des moyens très simples pour faire passer leurs messages, leurs annonces. Ainsi, il y a des affiches publicitaires partout à Abuja partout : sur les lieux à forte concentration humaines, dans les lieux religieux, les bâtiments publics, sur les poubelles, même sur le goudron, partout où un bout de papier pourrait être accroché. Peut être seule la présidence n’est pas couverte de ces affiches anarchiques qui spolie le paysage urbain. Néanmoins, ils constituent un moyen privilégié qui permet à moindre coût, de toucher le maximum de cibles. La cité d’Abuja est en majorité composée des travailleurs et des migrants. Ses résidents n’écoutent pas tous les jours la radio. Ils regardent moins la télévision du fait des coupures intempestives d’électricité. Tout le monde est occupé.

 Il suffit d’imprimer quelques pages et les remettre à des petits enfants qui à leur les accrocheront sur tout ce qu’il trouve. Il est beaucoup plus facile de se concentrer sur une annonce maladroitement pendue sur le mûr du voisin que sur internet. Ces affichages publicitaires désordonnés concernent principalement  les cas d’embauches, les cours de maison, l’ouverture d’un nouveau lieu de culte, l’etc. Certains marchands font recours à cette technique pour faire connaitre leurs commerces nouvellement ouverts.

Ces derniers temps, avec les différents scrutins de 2015 et 2016 au Nigeria, les affiches politiques sont venues à graver davantage la situation. Mais, depuis la semaine passée la municipalité d’Abuja (Abuja Municipal Area Council) a commencé à se débarrasser de ces panneaux qui inondent les grandes artères de la capitale.

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