ASSOUMANE Habibou

C’est quoi la masculinité chez vous ?

imageEtre homme chez moi, c’est être capable d’assumer toutes les responsabilités. Le système patriarcal en tant que socle de la société nigérienne en général et du monde «hausa» en particulier, consacre un effacement de la femme dans la prise des grandes décisions au sein de famille et de la communauté. Dans cette société où le patriarcat est reconnu comme l’unique régime familial, les hommes et les femmes peuvent être prisonniers d’un système de relations de dépendance qui cause des frustrations aux uns et aux autres. C’est pourquoi, au nombre des problèmes actuels, figurent la place et le rôle de la femme. Hier encore, elle était occultée dans la société, aveuglement soumise aux innombrables tabous,  écrasée par une excessive autorité maritale et par la pression des traditions. Elle se trouve aujourd’hui face aux exigences de l’évolution moderne, d’où la question du genre.

Dans  la société traditionnelle nigérienne l’homme, est le porte-flambeau de la communauté en général et de son lignage en particulier. Il doit affronter les obstacles. C’est pourquoi quand un mari manifeste son désir de se désengager face à une situation qu’il juge dangereuse ou délicate, sa femme lui dit « Kawo wondo in baka zane ». Littéralement, ça veut dire « donne-moi le pantalon je te donne le pagne » (chez moi aucun mari ne veut se trouver dans une telle situation). Cela constitue un grand défi lancé à l’homme par la femme, car le pantalon symbolise la force, l’agressivité tandis que le pagne c’est la faiblesse, la tendresse et la ruse. Ne pas agir, c’est être lâche, c’est se féminiser. L’homme ne médit pas. Au cours d’une bagarre, il ne se contente pas de tenir des propos dilatoires ou diffamatoires pour neutraliser son adversaire. Mais, il fait usage de sa force physique pour se faire entendre contrairement à la femme. Cette dernière, fait de la diffamation sa meilleure arme pour asphyxier psychologiquement l’adversaire. Un vrai homme ne se bagarre jamais avec une femme. Le combat n’est pas « loyal ». L’homme ne pleure pas à haute voix quelles que soient les circonstances, mais il larmoie. Il ne recule pas face à l’adversaire. Il ne s’éclate pas de rire, mais sourit.

Toutefois, ces qualités sociales de différenciation entre l’homme et la femme ont des conséquences souvent négatives sur le vécu masculin. Parfois, certains hommes qui ne sont pas en mesure de déployer les pouvoirs et les compétences qu’on attend d’eux, adoptent une attitude passive ou se réfugient hors de leur localité d’origine. Beaucoup d’hommes ont détalé de leur village parce qu’ils pensaient avoir commis un acte « honteux » : voler un voisin ; tentative de viol, perdre une compétition pour ne citer que cela.


Niger : ces mouvements migratoires qui vident les villages

Enfants resté au VillageLes populations nigériennes surtout celles de l’Ader sont très mobiles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la  région. Ces mouvements dépendent des calendriers agricoles. C’est ainsi qu’on observe à certaines périodes de l’année, les déplacements des nomades en hivernage (Peuls et Touaregs) vers le nord considéré comme zone de pâturage et vers le sud après les récoltes où ils campent quelques temps autour des points d’eau. S’agissant des sédentaires cultivateurs, les villages se dépeuplent juste après les travaux champêtres de leurs bras valides et il ne reste que les vieillards, les femmes et les enfants.

Au Niger, la population active est en grande majorité très jeune (plus de 50 %). Cela s’observe dans tous les secteurs. La population masculine est très mobile en raison d’un environnement austère et d’une forte dépendance à la pluviométrie et à l’utilisation des moyens de production archaïques. Ainsi, ces bras valides travaillent à peine 5 mois sur 12, en dehors de quelques-uns qui optent pour les cultures de contre-saison. La réussite de celles-ci dépend aussi sur bien des cas de l’hivernage. C’est-à-dire que, pour ceux qui s’engagent dans cette activité, s’ils n’ont pas une alimentation suffisante pour couvrir leurs besoins le restant de l’année. Les produits de l’effort reviendront aux commerçants usuriers qui leur font des avances. C’est pourquoi, face à un sous-emploi important qui se développe, cette population vit dans une oisiveté semi-permanente. N’ayant rien à faire durant plus de la moitié de l’année, ces jeunes migrent vers les grands centres et les pays voisins, en majorité vers la Côte d’Ivoire, le Nigeria, ou les pays de l’Afrique de l’Est. Le choix du pays se fait parfois en un simple hasard. Quelquefois, il est influencé par les récits de cela mêmes qui ont fait les premiers pas. Les grands aventuriers tentent la mer pour rejoindre l’Europe. Hier, j’étais dans un village situé à 30 km au nord de Tahoua appelé Barmou. On peut compter les rares personnes qui sont présentes.

Ils font tout cela dans le seul but de trouver le bonheur pour eux et leurs familles restées au Village. Dans cet intervalle, il est difficile de trouver après les récoltes une famille qui n’a pas au moins une personne en exode. Si un problème surgit dans un village, aucun bras valide pour y faire face. Ces vieillards, les femmes et les enfants, sans défense, seront toujours les premières victimes. A travers l’initiative 3 N (les Nigériens nourrissent les Nigériens) le gouvernement actuel pense réduire ce phénomène migratoire.


Attention aux rumeurs !

rumeurUne rumeur est un phénomène de transmission large d’une histoire à prétention de vérité et de révélation par tout moyen de communication formel ou informel. Cette apparence est beaucoup développée en Afrique. On est les vrais champions de la désinformation. Parfois certaines sont vraies. Quelquefois ce n’est que pure mensonge ou invention juste pour griller ou mettre mal alaise autrui. A chaque événement de l’année ou de la semaine même du jour, on peut avoir un tat de tapage.  La rumeur de Cette semaine  à Tahoua, est relative à la présence « d’un membre » de boka Haram dans une école publique de la place. Tout a été dit, tout a été raconté à ce propos.

C’était un jeune homme qui rodait aux alentour d’une école. Son  accoutrement a certainement éveillé la curiosité du gardien posté à la porte ce jour. Son habillement est semblable à ces intégristes islamistes que l’on voit à la télé affirme t-il. Il a commencé à lui poser des questions. Le suspect affirme au gardien qu’il est d’Ingall/Agadez. Ce dernier connait bien la région d’Agadez. Il  rétorqua que c’est faux. De répondre le jeune dit au gardien qu’il est un éleveur originaire du département de Madaoua. C’est sa fonction d’éleveur qui l’a amené là bas. Au Niger, les gens sont allergiques  à des questions qui touchent directement l’origine ou la provenance. Tu peux vivre avec une personne pendant des jours, mais il ne te dira jamais sa vraie provenance. Le gardien qui assommait le jeune homme de questions.  C’est un ancien agent de sécurité. Il croit qu’il est entrain de faire son « travail ». C’est l’heure de la recréation, après avoir payé un peu de nourriture, les gens qui sont témoins de la scène l’obligeaient à quitter le lieu. Chose qu’il fut. Il se dirigea vers le gouvernorat. On ordonna une personne de le suivre. Après le gouvernorat, il s’arrêta et s’introduisit dans un groupe d’élèves dans une autre école, vers la sortie Nord de la ville de Tahoua. Le type de la première école envoyé pour le surveillé ne revient pas vite. Un autre fut envoyé. En même temps le gardien alerta la police qui dépêcha deux policiers. Le douteux fut arrêté et incarcéré au commissariat.

Peu après, la nouvelle était répandue dans toute la ville de Tahoua le mercredi passé. J’ai mon bureau dans l’école où le pseudo membre de boko haram était rentré en premier. Mais ce que j’ai entendu les gens raconté en ville n’a rien avoir avec ce qui s’était passé. Chacun raconte sa propre version des faits. C’était quand ceux qui connaissent mon lien avec l’école concernée m’appelaient pour me demander la véracité de ceux qu’ils entendent que j’ai décidé d’écrire cet article. Dans toute cette histoire, les gens oublient que, si réellement ce type est un soldat kamikaze, il n’allait pas se laisser prendre assez facilement. Pire il explosera sa décharge au lieu de se faire le touriste.

Un autre message de ce genre (erroné et confus) incitant les consommateurs a ne plus acheter certains aliments ou fruits a été envoyé a plusieurs personnes: [Ne mange plus les carottes, pommes pastèques et autres fruits venant du nord.apparament la secte HOKO HARAM a envoyé + de 54000 pommes déjà empoisonées avec dé produits chimique en destination du Sud Ouest e du Littorale pr vendre.Stp informe le plu grand nombres d persons posibles.NB: EXTREMENT SERIEUX..]


Au Niger, des villes en ébullition après la dernière publication de Charlie Hebdo

ZinderAprès Agadez, Zinder, c’est Niamey qui a connu le samedi 17 janvier une marche contre les caricatures du prophète. Plus de 10 personnes ont trouvé la mort au cours de ces manifestations.

Tout est parti après la venue à Paris du président nigérien Issoufou Mahamadou qui a tenu à marquer sa solidarité avec la France, secouée par l’attaque terroriste contre le journal Charlie Hebdo. La présence d’Issoufou Mahamadou aux côtés des autres présidents à la marche de Paris a été perçue comme un acte anti-islam. Certes, ce soutien n’a pas été apprécié dans le pays, mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand il a affirmé dans une interview « Nous sommes tous Charlie ».

Au Niger, on compte plus de 90 % de musulmans. Les populations ont eu du mal à comprendre ces actes posés par le premier citoyen du pays. Malgré les vaines explications, cela n’a pas pu empêcher ce qui est arrivé à Zinder, Agadez ou Niamey de se produire. Certains manifestants s’en sont pris aux biens français d’une part, mais d’autres à des églises. Au total 45 églises ont été saccagées brûlées ou pillées. Un pasteur m’a confirmé que son église de Dan Gao a été entièrement mise à sac et que même les fenêtres ont été démontées et prises.

Une chose est claire, ces événements ont failli diviser la population nigérienne. Entre ceux qui pensent que ces manifestations n’ont rien de religieux et ceux qui leur donnent une connotation politique, l’écart est grand. Le discours du pardon adressé samedi soir à la nation par le président de la République a été tardif même selon des proches du pouvoir.

Tout le week-end, des messages de ce genre ont circulé sur les réseaux téléphoniques du pays. : [SALAM. SVP, n’utilisez pas Google et You tube aujourd’hui et demain, car ils vont passer une vidéo critiquant notre Prophète Sallahou alayhi wa salam. Si 1,5 million de personnes les boycottent, ils vont perdre 210 millions de dollars. Faites le pour l’amour de Dieu et de son prophète. Faites passer le message.]


Ce vent et poussière, qui ne finissent jamais !

L’harmattan est un vent très sec et poussiéreux (alizé continental) d’Afrique de l’Ouest qui souffle vers le sud en provenance du Sahara et du Sahel et affecte le golfe de Guinée en hiver, entre la fin novembre et le milieu du mois de mars1. Le moment de son apparition saisonnière (entre fin novembre et début janvier), il repousse le front intertropical (FIT) au-dessus du golfe de Guinée et empêche ou diminue grandement les précipitations pluvieuses sur l’ensemble de la région. Au Niger, chaque année cette période fait craindre des grandes maladies respiratoires notamment chez les plus petits et les personnes de 3e âge (les infections respiratoire et asthmes). Dans cet intervalle, on observe également chez les hommes un craquement de la peau, les lèvres se fondirent et les narines se dessèchent. Pour être à l’abri de toutes ces infections il faut éviter de prendre froid en se couvrant le matin comme la nuit le préconise les médecins. Cette période est beaucoup propice pour les vendeurs des friperies qui voient leur chiffre d’affaire augmenter. En effet, nombreux sont les clients qui prennent d’assaut ces boutiques ou stand de friperies. Ces vêtements d’occasion, venue d’Europe ou je ne sais d’où, on y trouve tout : des chaussures, des manteaux, des chaussettes, échappes, bonnet, gangs, cagoules, etc, de bonne qualités souvent à des prix défiant toute concurrence.

En plus des maladies, l’harmattan est une période sèche particulièrement adéquat aux incendies. Chaque année ce sont des centaines de cas d’incendies qui sont déclarés. Ils ravagent à leur passage des habitats et mêmes des classe en paillotes. En brousse, ce sont des centaines d’hectare de pâturage qui sont chaque année partis dans les feux. L’excès de vent pendant cette période  augmente la puissant des feux  que nul ne connait parfois les causes. Pour se protéger du froid, il faut veiller à ne pas allumer du feu n’importe comment et n’importe où. Quand aux fumeurs, ils doivent savoir là où jeter leurs mégots. Les éleveurs à leur niveau doivent être sur d’avoir éteint un feu allumé dans les aires de pâturage. Au moment où les Européens se mouillent de neige, à Tahoua, il y trop de vent et de poussière. Il est très difficile de respirer ou de rester dehors. Il est parfois impossible de se déplacer d’un point à un autre même en ville. Ceci est la cause première de certains accidents de circulation.


Nigéria : Un soutien électoral au candidat de l’APC pas comme les autres

7a661f4578d6880820a03cd87a994a3c_XLAu Nigeria, Le Président Good Luck Jonathan aura face en lui en Février prochain, un  candidat de taille, en l’occurrence, le Général à la retraire Muhamadu Buhari. Dès lors, les groupes de soutien se mobilisent ça et là sur des médias interposés. Le jeudi passé, c’était l’association des prostitués du Nigeria qui a apporté son soutien indéfectible au candidat du All Progressives Congress (APC), un parti d’opposition. Dans un récit rapporté par le journal Daily Post, l’Association nationale des prostituées du Nigeria (National Association of Nigerian Prostitutes NANP) s’insurge contre leur condition de vie et de travail depuis que Jonathan a été élu président du Nigeria. Jamais elles n’ont été lésées par un gouvernement comme celui que dirige actuellement Good Luck. Dans son communiqué, la NANP a décrit la gouvernance de Jonathan comme la pire dans l’histoire politique du Nigeria. D’ajouter par la voix de sa Secrétaire Générale, et Protectrice des droits des prostituées, Jessica Elvis, les membres de l’association n’ont enregistré que des  faibles revenus pendant son mandat. En cela, si toute fois leur candidat l’emporte, trois jours de sexe gratuit seront consacré dans tout le pays. Les manifestations se sont déroulées aux cris de “Sex work is work, we need our rights (« Le travail du sexe est un travail, nous avons besoin de nos droits »).

Un soutien non moins négligeable d’une telle communauté  peut être très mal vu surtout dans le Nord majoritairement musulman et fief de Buhari. Rappelons qu’avant, le groupe avait déclaré une semaine, sexe gratuit après la victoire écrasante des Super Eagles contre Burkina Faso pour la coupe d’Afrique des Nations (CAN. A Tahoua, en 1998, lors de la victoire au championnat nationale de lute traditionnelle, de Mahamadou Idi dit « Commando » , les professionnelles du sexe ont fait les mêmes déclarations. Un adage dit : « Même la plus belle femme ne peut offrir que ce qu’elle a ». En lieux et place de certaines promesse non tenues (voitures, parcelle, nomination,etc), ces femmes offrent leurs corps (puisse que « ça ne diminue pas !» dit l’autre). Au risque de contracter les IST(Infestions Sexuellement Transmissibles) fiez-vous des cadeaux empoisonnés !


Allah n’est pas obligé, mais vous aussi !

tedisobandi.wordpress.com/
tedisobandi.wordpress.com/

Personne ne veut que l’on se moque ou on parle mal de lui, de tout ce qu’il aime ou adore. Que cela soit contraire à la raison ou dans le bon sens. Depuis longtemps, une catégorie de musulmans insurgent contre des écrits ou caricatures qu’ils qualifient d’insultantes à l’égard de l’islam et de son prophète. La réponse à ces écrits « blasphématoires » est toujours la même : Attaque terroriste dans le pays où l’écrit a été fait. Parfois même ce sont les auteurs qui sont visés. Les responsables de Charlie Hebdo ne me diront pas le contraire. De nombreuses attaques similaires ont été perpétuées dans le monde. Toute l’humanité entière a condamné fermement ce qui est arrivé, mercredi 7 janvier en fin de matinée à Paris. Les musulmans aussi, les vrais je veux dire, ont de vive voix condamné et attribué cet acte à ceux là mêmes qui sapent leur intégrité et souillent le nom de l’islam. Attaquer un journal n’a rien de religieux. Mais cela dit, la capacité de nuisance de ces terroriste à vous frapper même chez vous n’est pas à négliger. Par contre, moi ce que je ne comprend pas, ces gens ne veulent pas qu’on parle mal de leur prophète, pourquoi insister ?


Mawlid, le Noel des Musulmans

MawlidMawlid ou maouloud est une fête qui commémore la naissance du prophète de l’islam Mohamed (PSL). Chaque année, précisément au troisième mois (Rabi al awal) du calendrier musulman est célébré le Mawlid dans tout le monde. Cette année à Tahoua, les festivités ont été commémorées le vendredi passé. De très bon matin, tous les lieux concernés sont en préparation. Le soir, après la dernière salat (prière) de la journée ce sont des centaines de fidèles qui se convergent vers leurs mosquées respectives. Des écoles coraniques ont mêmes fait coudre leurs élèves, des uniformes pour la circonstance. Moi je n’ai vraiment pas eu le temps de le faire pour mes enfants. De loin on peut entendre à travers les hauts parleurs, la voix des meilleurs chanteurs religieux qui se rivalisent. Par endroit, toute cette nuit a été dédiée aux litanies, et la biographie du prophète de l’islam Mohamed (PSL). Chez les autres, ce sont des prêches et autres récitations de coran qui se succèdent. Toute la nuit, les festivaliers ont défié le froid et cette poussière incessante. Selon le coran, Mohamed (PSL) est le dernier messager l’envoyé à toute l’humanité par Allah. Tous les musulmans ont un grand respect pour Lui. Toute offense, à son égard est considérée comme une insulte à l’islam. L’un des grands centres de cette commémoration au Niger est Kiota (120 km au sud de Niamey) ou Kaoura (à Tahoua). Chaque année ce sont des milliers de pèlerins qui se rendent à ces lieux distinctifs et exclusifs surtout pour se faire « bénir » par le Cheik.

Toute fois, la commémoration de cette journée ne fait pas l’unanimité chez tous les croyants musulmans . La plus part de ceux qui pratiquent cette fête sont de la confrérie Tijania . Mais  une jeune et récente confrérieappelée « Izala » bat désormais contre les festivités de Mawlid. Pour eux, Mawlid n’est pas islamique. Le Mawlid pour Izalat n’est qu’une pure et simple imagination ou innovation humaine. Mohamed (PSL), ni moins ses compagnons ne l’ont pas fait. Et nulle part dans le coran, sa pratique n’a été recommandée. En islam, toute pratique contraire à ce principe est appelée « BIDI’A » . En définitive, les frères « izalistes » (adpets de la secte Izala) considèrent le Mawlid comme une perte du temps, un syncrétisme religieux. Dans cette ère de mondialisation et de globalisation, il est temps de faire attention à tout ce que disent les religieux.


Sanction historique : Un footballeur palestinien suspendu pour 99 ans

f0c96538db30a1e0600ce201520e67fb_169_lAtef Abu Bilal, c’est de lui qu’il s’agit, a été sanctionné par la fédération israélienne de football (IFA) pour avoir évolué parallèlement dans un club palestinien de Shabab al-Khaleel. Il a écopé d’une suspension de 99 ans. 99 ans c’est la durée juridique maximale des ONG et Associations au Niger. Aujourd’hui le malheureux joueur est âgé de 30 ans. Il ne peut rejouer pour les mêmes Israéliens qu’après 129 ans. Dans toute l’histoire du football aucune star ne peut encore jouer à cet âge, si elle l’atteint. La carrière d’Atef est remise en cause par un logiciel. Depuis quand les programmes informatiques attribuent des sanctions aux humains ? Pourquoi l’IFA a choisit cette option ?

Ce joueur peut payer les 200 € d’amende, mais ce n’est pas sur si lui, les membres de la fédération et ce fameux logiciel seront là en 2113, l’année de la fin de la suspension.