ASSOUMANE Habibou

Moi, c’est le rugby ou la boxe que j’aime, le Maroc a fait aussi son choix !


Le petit footballeurLe football n’est pas mon sport préféré. Je ne peux pas rester devant la télé ou dans un stade pendant 90 minutes pour me dire à la fin, match nul. Pas de gagnant donc ! Pour moi il y a trop de fantaisie dans le football. Histoire de matchs truqués ; des arbitres corrompus. Un joueur mal intentionné qui provoque un faux penalty. Je ne parle même pas de cette phase du tir au but. Si on peut gagner au tir au but, pourquoi alors ne pas commencer par ça, au lieu de tout ce temps perdu ?  S’il vous plaît, les fans, il ne faut pas trop m’en vouloir.

Ce n’est pas tout le football que je n’aime pas. J’adore surtout les résumés des matchs à la radio ou à la télé. Pas plus ni moins. Aussi, j’ai deux clubs que j’admire, en raison de deux joueurs aussi : Manchester United (Wayne Rooney) ; Paris-Saint-Germain (George Weah). Moi, c’est le rugby que j’aime ou la boxe. Mon ami ici tu as besoin de bouger ton cul. Il n y a aucune galanterie ni fantaisie. On s’affronte en vrai Homme. C’est le sport des véritables hommes, sinon tu te trouves dans le brancard.

Mais il faut reconnaître qu’au passage le sport unit les hommes. Le football est aussi le sport roi. C’est le sport qui a plus de supporteurs dans le monde. A travers les compétitions comme la Coupe du monde ou la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) c’est tout un monde qui se mobilise. La CAN est l’une des ces grandes festivités qui rassemblent beaucoup de monde et les plus médiatisées en Afrique. Ce sont des équipes de pays différents qui s’affronteront pendant 30 jours dans un pays africain « Capable ». Cette fois, c’est le Maroc qui a été choisi pour arbitrer la 30e édition… Mais hélas, à moins de deux mois, le royaume chérifien a jeté l’éponge à cause de cette maladie qu’est Ebola. Un virus apparu pour la première fois en Afrique de l’Ouest il y a de ce plusieurs mois. Après un temps de réflexion demandé à ce pays par la CAF, pour se prononcer définitivement, ce dernier a préféré abandonner les investissements faits pour l’occasion. C’est une occasion rare, d’organiser la CAN dans son pays. Elle est en quelque sorte un autre outil de mesure développement d’un pays. A ce refus beaucoup de voix s’élèveront certainement contre ce pays à tort ou à raison. J’ai toujours dit à mes interlocuteurs, quand quelqu’un pose un acte, il doit également être en mesure de le défendre.

 


Nigéria : Après le faux espoir de libération des Lycéennes de Tchibok, un autre Lycée s’explose à Patiskum

Nigeria: attentat suicide dans un collège, 47 élèves tués [illustration RTI info-Afrique]
Nigeria: attentat suicide dans un collège, 47 élèves tués [illustration RTI info-Afrique]
C’était vers 7 heures du matin hier, qu’un lycée de garçon serait attaquer au Nigéria par un kamikaze faisant près de 47 morts et plus de 80 blesséés. Selon les sources sécuritaires, le kamikaze aurait eu accès aux locaux parcequ’il portait un uniforme de l’établissement. Boko Harm est pointé du doigt. C’est le 9e établissement scolaire attaqué par le groupe djihadiste. Les écoles sont dès le début de cette crise, la cible privilégiée de Boko Haram. Il voit en elle, le moyen par lequel l’éducation occidentale, qui « souille » nos traditions et meurs nous est apportée. Selon eux l’école occidentale c’est le pêché originale. C’est la théorie qu’avait soutenue et inculcuquée Mohamed Yusuf, à ses disciples. Il était le premier Leader du groupe avant sa mort mistérieuse dans un commissariat de Maiduguri. Dès lors tout le monde pensait que c’est la fin du groupe. Mais tout le monde c’était trompé. La mort de Mohamed Yusuf n’a fait qu’empirer les choses.

De defs en defis, le groupe Boko Haram ne cesse de semer la térreur dans le nord Nigéria. Ces victimes se compte désormais par milliers. L’explosion de ce lundi, s’est produite à Potiskum, capitale économique de l’Etat de Yobe, l’un des trois Etats placés sous loi martiale depuis plus d’un an. Aujourd’hui il est claire que, ce groupe jihadiste ne compte pas s’arrêter là. Malgré, les vaines négociations et ce cessez-le-feu qui tarde à venir, les autorités nigérianes ont du pain sur la planche. La dernière vidéo de propagande du groupe , dans laquelle Shekau réaffirme son intention pour la création d’un califat, laisse croire que, le Nigéria à elle seule ne peut rien faire face à cette poussée expensionistes de ces combattants barvus. Les gens tuent et pillent au nom de Allah, vous va le monde?


Elections de midi-mandat aux Etats-Unis: Obama a mordu le sable

genouLes élections de mi-mandat (en anglais Midterm elections) sont les élections des deux chambres du Congrès des États-Unis qui se tiennent au milieu du mandat du président des États-Unis. L’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants est renouvelée, ainsi qu’un tiers des 100 sièges du Sénat américain. Ces élections tirent leur nom du fait qu’elles interviennent à la moitié du mandat quadriennal du président des États-Unis et scandent toute sa politique intérieure.

Les élections de mi-mandat interviennent, comme toutes les élections fédérales, le mardi suivant le premier lundi de novembre (Election Day).  Cette  année  les dernières élections de mi-mandat ont eu lieu le 4 novembre 2014.  Les adversaires Républicains du président Barack Obama ont pris dès lors,  le contrôle de la totalité des sièges du Congrès mettant en cohabitation lzq Démocrates. Ce ci n’est jamais arrivé depuis 2006. C’étaient 435 sièges de la Chambre des représentants, 36 des 100 sièges du Sénat, 36 des 50 gouverneurs d’Etats qui ont été renouvelés.  Barack Obama et ses alliés ont subi un sérieux revers durant ces élections. Les républicains ont eu une large victoire du côté des postes de gouverneur, avec au moins 31 États contrôlés. Le clou de ces élections c’est le  Sénat. Ici même, ils ont raflé également plus de 52 sièges sur 100. Leur majorité a considérablement augmenté à la Chambre des représentants avec  plus de  239 sièges. Le seul président américain d’origine africaine ne fait plus rêver aux états unis. Mais une chose est sur, Obama conservait son pouvoir de veto. Il refuserait de promulguer  lois qui pourront remettre en cause les grands chantiers de sa présidence.  Dans l’histoire politique américaine, plusieurs président en fin de mandat n’ont pas gagner ces élections de mi-mandat. Ils étaient restés jusqu’à la fin de leur mandat avec des mains liés.

 


Crise burkinabé : Après Blaise Campaoré, à qui le tour ?

compaoreHier soir, tout le monde était unanime que le règne Campaoré, président du Burkina Faso est fini. Les manifestations de l’opposition contre la révision de l’article 37 a échappé à tout contrôle. Ouaga, (capital du pays) faisait hier la une de presque tous les médias. Quelque temps après c’est la confusion totale. Aucun signe de vie du président Blaise. Les militaires avaient aussitôt annoncé la destitution de l’Assemblée nationale ainsi quecelle du gouvernement de Luc-Adolpe Tiao. Ils affirment en substance créer un gouvernement de  trasition pour une drée d’un an. Campaoré au pouvoir depuis 27  veut briguer un autre mandat malgré que la constitution du Burkina l’interdiction faite par ce fameux article 37 .

Mais, pourquoi ces dirigeants qui sont longtemps restés au pouvoir veulent toujours y demeurer ? Pour Blaise la réponse est simple. Il a prit le pouvoir, suite à un coup d’état durant lequel son ami Tomas Sankara président à l’époque a été tué. Blaise Campaouré a donné au Burkina son image actuelle. Il a pleinement inverti à la construction de ce pays. Mais le sang du « Ché»  africain qu’il a en main empêchait au peuple de voire tout cela. Par crainte d’être un jour traduit devant les tribunaux il veut s’éterniser au pouvoir, par tous les moyens.

Les présidents africains oublient vite. Sinon le Burkinabé devrait tirer la leçon de la fuite de son voisin Malien Amadou Toumani Touré, ou celle de Mohmaed Ben Ali, le Tunisien. La déchéance de l’Egyptien Mubarak devrait lui servir d’exemple. Et enfin, la mort tragique du Libyen Khadafi devrait lui faire « peur » au point de guerre penser à cette révision constitutionnelle qui risque à jamais de déstabiliser son pays.

Ce qui se passe au Burkina est une suite logique du Printemps Arabe. En cela, idriss Debi Itno du Tchad ou Paul Biya du Cameroun en passant par Robert Mubagé n’ont pas droit à l’erreur. La gloire est éphémère. Cet « Ebola Présidentiel » qui entrain de pousser  le grand médiateur Blaise au declin, ne leur fera pas du cadeau une fois dans leur pays. Ils sont des potentiels fuillards, une fois que les rues font parler d’elles ches eux.


Egypte : Attaque dans le Sinaï, Al-Sissi pointe du doigt l’étranger

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C’étaient au moins 30 personnes toutes membres des forces de sécurité égyptiennes qui ont été tuées vendredi dans un attentat à la voiture piégée et dans une fusillade, à des postes de contrôle du Sinaï. L’attentat, qui visait deux véhicules blindés arrêtés à un point de contrôle dans le secteur d’Al Kharouba, au nord-ouest d’Al Arich près de la frontière avec la bande de Gaza, a causé la mort d’au moins 25 personnes.

Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi qui convoqua vendredi soir son Conseil de défense pour une réunion d’urgence vendredi n’a pas passé par quatre chemins pour qualifier cela « d’attaque terroriste ». Après le printemps arabe qui a vu la chute de d’Hosni Moubarak, en février 2011, c’était le parti islamiste, qui avait pris le contrôle des institutions politiques du pays. Le règne des Frères musulmans a été de courte durée. Ils ont été contestés à tous les niveaux de l’appareil étatique. Cela a entrainé d’autre manifestions cette fois contre Morsi. C’est en ce moment que Le Maréchal, Abdel Fatah Al-Sissi fait son apparition. Il profita bien de l’impopularité du président démocratiquement élu pour se faire le maitre incontesté de toute l’Egypte en juillet 2013.

Dès lors c’étaient de centaines d’agent de force de l’ordre qui ont trouvé la mort. Une nouvelle situation d’insécurité s’installe dans presque tout ces pays qui ont connu le printemps arabe. Des intégristes djihadistes ont pris ces pays en otage au point que certains n’existent que par le nom. C’est l’exemple vivant de la Libye. Tous ils ont basculé dans des violences internes et/ou tribales. Aujourd’hui, seule la Tunisie fait figure de dernier espoir de transition démocratique réussie. Les élections de ce dimanche, apporteront certainement à ce pays un nouvel élan démocratique.

Le président égyptien associe les attaques de ce vendredi à l’étranger. Mais qui a intérêt à déstabiliser l’Égypte ? Si on connaît son différent avec les islamistes, on ne peut être surpris. Tout laisse à croire que ces derniers ne lui faciliteront pas la tache.


Shekau, ramène-nous les lycéennes saines et sauves !

lyceennes de TchibokDepuis un certain temps on parle de négociation entre le Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’awati wal-Jihad (groupe pour la prédication et le jihad) plus connu sous le nom de « Boko Haram » avec les autorités nigérianes. L’opinion publique nigériane et nous-mêmes les grands voisins étions sceptiques quant à l’annonce faite vendredi dernier par le chef d’état-major Alex Badeh. La menace Boko Haram ne concerne pas seulement le Nord-Nigeria. Ses conséquences se font sentir dans les pays limitrophes. Beaucoup d’observateurs ne cessent de poser cette question : comment est-il possible de négocier avec des gens que nul ne connaît ? Le Nigeria, un géant en Afrique n’a pas été très convaincant dans la gestion de cette crise.

Auparavant, des communiqués gouvernementaux et militaires similaires annonçaient la mort d’Abubakar Shekau leader du groupe. Et c’est à la grande surprise générale, qu’il réapparait chaque fois. Après les points qu’ils marquent sur le terrain, ces islamistes sont véritablement en train de gagner aussi la guerre médiatique.

À la lumière des choses, certains croient que Shekau (s’il existe) par ce cessez-le-feu pourrait jouer un autre sale tour. Sans oublier les 1 400 morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2010, la libération des 219 lycéennes sera en avant-première de ces pourparlers. Reste à savoir si le Nigeria acceptera à son tour de libérer tous les prisonniers comme le réclamait Abubakar Shekau depuis la forêt de Sambisa. Boko Haram a fait savoir juste après la capture de ces lycéennes qu’il les transformera en esclaves. Si les discussions aboutissent, ramenez-nous ces filles, surtout pas enceintes !


Relocalisation des victimes d’inondations dans la commune rurale de Tajaé : Arnaque ou Escroquerie

Maison d'inondéeEn 2013, les pluies tombées au Niger ont occasionné d’importants dégâts dans plusieurs villages et quartiers de la commune rurale de Tajaé dans le département d’Illéla. Trois villages et un quartier ont été beaucoup plus concernés à savoir : Talaba, Iskita, Roumbouki, Hayi. Même si on ne déplore aucune perte en vies humaines, c’étaient plusieurs ménages qui se sont trouvés sans abris. En plus deux classe dans deux écoles primaires ont été au détruites par les eaux.

En réponse à cette situation, le PNUD, avec le concours de certaines ONG a financé la construction de plusieurs maisons. Certaines familles ont même étaient relocalisées sur de nouveaux sites. En somme, 83 maisons (63 en banco et 15 en terre stabilisée) et deux blocs de classes ont été reconstruits. Ces dernières sont actuellement utilisées et font la joie de toute la commune. Il est ici important de saluer le courage de l’ONG et l’entrepreneur responsable de la construction de ces classes. Quand aux maisons (surtout en banco), beaucoup de bénéficiaires ne veulent même pas entendre parler d’elles. Au moment où on parle de l’originalité du projet dans cette localité, La plupart de ces logements ne sont plus habitables. Chez les autres c’est le toit qui est tombé. Chez certains c’est même la construction qui n’est pas encore achevée. Mais, qui est ce qui est la cause de tout ce désagrément ? Qui est-ce qui n’avait vraiment pas joué son rôle ? L’équipe technique, les superviseurs  ou la municipalité? A cela s’ajoute, les factures d’eau, des croisillons utilisés pour la toiture qui restent toujours impayées. Du maçon local au plus petit manœuvre, chacun atteint avec impatience d’être payé intégralement m’affirme un membre du comité villageois. Même si c’est maisons ont toutes été réceptionnées, beaucoup de créanciers fondent l’espoir d’être payés un jour ajout-il en substance. La déception a été totale dans le quartier que j’ai visité et où le plus grand nombre de maisons a été construit.

En effet, cette situation n’étonne personne. Même si l’une des maisons tombe sur des personnes et les tue, aucun responsable de la construction ne sera inquiété. Car nous sommes en Afrique, et surtout au Niger. Dans ce pays toujours perdu dans les classements mondiaux, une personne peut faire perdre à sa nation des milliards pourvu qu’on lui glisse quelques liasses de banque.


Une journée à Agadez

Mosqué d'Agadez

Ceci est le récit d’un voyageur à Agadez. C’est une ville calme et paisible. Avec une population cosmopolite, elle était longtemps restée la ville la plus visitée par les touristes au Niger. Agadez, la ville aux grosses voitures. De façon générale elle ressemble à toutes les autres villes nigériennes. La journée à Agadez est bonne si tu réussi ton voyage. Toutes les voies menant à la ville d’Agadez sont difficiles d’accès. De Tahoua où je suis parti en bus, il nous a fallu 9 heures pour parcourir les 409 km qui séparent les deux villes. La route est très mauvaise, sinon impraticable. Dans certaines parties du tronçon, le goudron est pratiquement introuvable. On n’en parle même pas des retards causés par les tracasseries policières (en allée). Les voyageurs non nigériens et ceux n’ayant aucun document de voyage sont descendus du bus. Ils sont conduits dans un endroit hors de vue de nous curieux où ils sont interviewés puis « rançonnés ». La plus part d’entre eux payent 5000 FCFA. Mais cette amande, peut varier en fonction du poste et de l’humeur des agents postés. En somme, pour les 3 postes de contrôle traversé nous avons accusé un retard de plus de 80 minutes.

 

Agadez, une région minière au Niger, n’a pas de routes. Malgré qu’elle soit la bande la plus riche en ressources minières du Niger elle reste très sensible et fait face à des remues ménages de toutes sortes. Quand j’ai demandé les raisons de la dégradation de ces routes, un habitant m’affirme : « aucun n’entrepreneur n’ose s’aventurer à signé un contrat de construction de route au vu de se voire confisqué tout son matériel par des bandits armés». Aujourd’hui, circuler dans cette région n’est pas sans risque ajoute mon interlocuteur. Les rébellions successives et le banditisme armé à qui s’ajoutent les menacent djihadistes ont fait fuir beaucoup de touristes et d’investisseurs de cette partie du pays.

 

Agadez la ville historique, Agadez la ville touristique, par sa grande mosquée centenaire, Agadez la ville patrimoine de l’UNESC est pleine d’immigrés. Tous veulent aller en Italie, en Espagne. Agadez cette ville à la porte du désert de Sahara, est depuis longtemps le passage obligé de ces Africains candidats à l’immigration clandestine et périssable. Beaucoup de jeunes Africains voient en occident comme un Eldorado. On peut les remarquer partout dans la vie grâce à leur tenue différente de la notre. J’ai tenté en vain de convaincre deux Gambiens que j’ai trouvés dans un atelier de soudure de ne pas faire ce voyage. Il essuyent mon offre d’un revert de la main et l’un d’eux s’exclame en anglais ; « We Must Go !  We must do this journey»

 


Hommage aux soldats nigériens tués au Mali

Les soldats onusiens morts au combat reçoivent les derniers honneurs. www.tamataminfo.com

C’est aujourd’hui que fini le deuil des casques bleus nigériens tués par des terroristes dans le nord malien. Tous les drapeaux sont en berne. Au moment où le nouveau classement  2014 Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), nous reconforte, le vendredi 3 octobre dernier, les échos de cette attaque kamikaze a fait l’effet d’une bombe dans le pays. 9 de nos soldats sont tués dans une embuscade au Mali. Le Niger et le Mali, sont deux pays limitrophes qui partagent une frontière de plus de 800 km. Leurs populations parlent les mêmes langues et les mêmes traditions. C’est cela qui a sans nul doute poussé le président nigérien à faire cette déclaration. « Nous allons continuer à rester au Mali pour soutenir cette cause noble, parce que le combat que nous menons est un combat de valeur, nous sommes des démocrates, nous ferons tout pour apporter notre contribution pour que soit éliminé dans la bande sahélo- saharienne le terrorisme ».

 

Nos bâillant soldats sont bombés sur le champ d’honneur alors qu’ils participaient à la mission onusienne MINUSMA de maintient de la paix. L’attentat a été perpétué par des individus non identifiés à 80 Km de Ménéka, dans la région de Gao. Selon des sources militaires, cet attentat porte la signature du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest MUJAO. Ce mouvement qui a contrecarré les touaregs dans leur lutte d’indépendance sème la terreur dans tout le nord malien. Toujours défensifs, ces mouvements djihdices sont devenus un casse tête pour nos gouvernants. Même la communauté internationale semble ne pas comprendre leur dimension. Elle ignore aussi leur mode de fonctionnement. L’exemple du groupe BOKO HARAM au Nigéria en est un cas illustratif. De la Syrie à l’Iraq en passant par la Libye, les mouvements intégristes gagnent du terrain. Rien ne semble encore les découragés.

 

Le deuil de nos soldats s’est terminé aujourd’hui. Nous prions que ces soldats soient les dernières victimes de ces barbares. Nous soupirons que leur mort ne soit pas vaine. Que la terre leur soit légère et que leurs familles respectives trouvent une paix intérieure indéfinie.