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    Ici rien ne se cache!
      25. mai
      2015
      Politique
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      Un acteur de la société civile arrêté au Niger

      moussa-tchangari
      Moussa Tchangari

      Si Moussa Tchangari  n’est pas un prisonnier d’opinion, il est certes une victime collatérale des récentes activités de la secte Boko Haram au Niger. C’est l’un des grands acteurs de la société civile du pays qui ne sont pas avec les autorités.

      Il était au devant dans toutes les contestations, et dans toutes les dénonciations,de toute forme d’atteinte aux droits de l’homme au Niger. Il a été arrêté il y a de cela une semaine et accusé en même temps de «collaboration» avec les islamistes, a affirmé mercredi le ministre de l’Intérieur dans un point de presse radiotélévisé. Tchangari est retenu par les autorités nigériennes d »atteinte a la sûreté de l’état. Le responsable de l’Espace Citoyenne, est également poursuivi pour « association de malfaiteurs en relation avec l’entreprise terroriste Boko Haram ». Journaliste de fonction et responsable d’une organisation non gouvernementale, Moussa Tchangari est reconnu au Niger ces derniers temps pour son ton très critique à l’égard des responsables actuels du pays mais aussi et surtout sur la situation humanitaire dans la région de Diffa menacée par des attaques répétées de la secte islamiste Boko Haram.

      Depuis un certain temps, Moussa  est vu par certains Nigériens (surtout de la mouvance) comme un activiste mais aussi un opposant farouche pour le régime de Issoufou. On reconnait à lui sa participation effective, lors des manifestations contre la révision de la constitution par l’ancien président Tanja Mamadou. Ils sont beaucoup, les acteurs de la société civile nigérienne qui étaient au devant de cette lutte contre le projet anti-constitutionnel soutenu et défendu par des gens comme le ministre d’état actuel Albadé Abouba. En d’autre terme sans leur soutien à faire partir Tanja, Zaki ne serait pas aujourd’hui dans les jardins de la présidence et même inviter des dignitaires pour rompre le jeune avec lui. Mais, après l’accession de Issoufou à la magistrature suprême du pays, il a d’une façon à une autre « récompensé » certains camarades de lutte de Monsieur Tchangari. C’est le cas de Sidibé, de l’ancien secrétaire général du Syndicat national des douanes, Yacouba Ibrahim. et de Marou Amadou pour ne citer que cela. Rien n’est fait à Moussa et ni à son association Alternatives Espace Citoyen. Dès lors,  il n’a pas pu garder sa langue dans sa bouche. Dans toutes ses sorties médiatiques (quand l’occasion se présente), il profite de son micro, pour critiquer les actions et programmes  du GURI SYSTEM.

      Un acteur de la société civile arrêté au Niger dans les mêmes conditions que Moussa Tchangari, ce n’est pas aujourd’hui qu’on commence. Ils sont plus nombreux, en revanche, à se souvenir de l’arrestation, en 2007, par le régime de Mamadou Tandja, de Moussa Kaka à  qui on reproche des contacts avec la rébellion touarègue dirigée par Agali Alambo. Des voix se sont levées déjà contre l’arrestation de Moussa Tchangari. Espérons qu’elles soient vite entendues par l’oreille attentive et clémente.

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      18. mai
      2015
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      Abuja, le placage brillant du Nigeria n’a pas aussi d’électricité

      Plaza_Utako AbujaLe Nigeria a tout sauf l’électricité. En effet, le problème énergétique est un aspect commun pour la majore partie des villes africaines. Mais il faut reconnaître que le Nigéria possède un vaste potentiel de gaz naturel, du charbon, et des ressources énergiques renouvelables qui pourraient être utilisées pour la production d’électricité domestique. Mais avec tout cela, l’insuffisance énergétique qui n’est pas nouveau dans ce pays ne fait que s’aggraver. Car, il n’y avait pas d’investissement ou /et ceux qui sont faits sont mal gérés, malgré la demande qui ne cesse de s’accroître. Depuis longtemps, on assiste à une augmentation de la capacité de production, mais la distribution est tellement dysfonctionnelle que l’offre réelle est restée camuse, sinon inexistante dans certains quartiers d’Abuja que j’ai visité. Si non, comment peut-on comprendre que, le Niger pays importateur d’énergie, peut-il profiter mieux que l’exportateur (Nigéria). Les villes nigériennes sont alimentées par l’électricité provenant du Nigéria, tandis que les grandes entreprises industrielles du pays partagent seulement 6 gigawatts d’électricité.

      A Abuja, il n’y a pas d’électricité. Des très jolis buildings le jour, mais très méconnaissables la nuit. Chaque jour les résidents décrient cette situation de détérioration sur toute l’étendue du territoire. Pendant les 2 semaines passées dans la ville considérée comme la plus jolie et la plus structurée du Nigéria, je me suis servi de mon ordinateur qu’à 2 reprises. Au Cyber café, tous les ordinaires sont en Anglais. Les gérants n’acceptent pas  qu’on modifie la langue. Difficile donc de saisir un texte en français. A chaque fois, si le courant n’est pas coupé, c’est l’intensité qui est très basse. Parfois elle est très nulle que l’éclairage des ampoules n’atteint pas celui d’un mégot de cigarette. Cela dit, l’usage des générateurs avec tous ceux qu’ils ont de bruyants, est devenu un mode de vie dans la capitale fédérale. Ils sont placés n’importe où, sans aucun respect du voisin ni de l’environnement. Pourvu qu’on soit satisfait, que tout le monde périsse ! La vie à Abuja, c’est chacun pour soi. Le jour, le ronronnement des groupes électrogènes nous empêche d’entendre l’appel à la prière. On est donc obligé d’avoir les yeux sur sa montre pour ne pas rater la congrégation. Presque tout le monde a un groupe électrogène à Abuja. Les résidences privées qui ne sont pas équipées de générateurs ont du mal à trouver de repreneurs. Tant pi pour le commerce qui se hasarde d’oublier de faire le plein de son générateur! Si Lagos, (ancienne capitale et centre économique) est perçue comme l’épine dorsale des contestations et autres remous sociaux, on se rend compte aisément que la cité d’Abuja est le placage brillant utiliser pour couvrir les blessures d’une puissance aux « pieds d’argile ». Et pour que la Federal Capital Teritory garde sa face d’une capitale sans bidonvilles tentaculaires, des tragédies d’infrastructures disgracieuses et la surpopulation irrépressible, il faut qu’elle soit bien alimentée en électricité.

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      11. mai
      2015
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      De qui se compose la nouvelle Assemnlée au Nigéria?

      Siège de l'Assemblée nigériane d'Abuja
      Siège de l’Assemblée nigériane d’Abuja

      L’assemblée nationale (House of Representative) au Nigeria compte 360 membres venus de quatre coins du pays. Pour cette 8eme législature, et selon la liste définitive confirmée par la Independant nationale electoral commission (INEC), sur chaque 26 membres, un est de sexe féminin. Cette nouvelle assemblée est constituée à la fin des élections législatives couplées aux présidentielles du 28 mars dernier. Cela dit, la composition actuelle de cette grande institution révèle que, l’état d’Abia et de Gombé ont le plus grand nombre de femmes élues membre de l’assemblée nationale. Chacun de ces états compte deux membres. A Yobé, un état fragilisé par les attaques répétés de la secte Boko haram, une femme a été élue député. Toutes fois, sur les 14 femmes qui siégeront désormais dans cette Assemblée, 9 sont du PDP (parti actuellement au pouvoir). Et contrairement à mon pays le Niger, ici au Nigéria, tous les députés savent lire et écrire. Dans leur écrasante majorité, ils ont au moins un diplôme universitaire. Seuls 26 d’entre eux ont le niveau secondaire. Les autres 334, sont tous aller à l’université.Chez nous en Afrique, le niveau d’instruction et le diplôme sont des critères très importants d’affirmation de soi. Aux recrutements, parfois l’expérience n’est plus un critère de sélection. On ne te demande jamais ce que tu sais faire, mais plutôt ce que tu as comme diplômes. Cela dit, dans cette future assemblée qui sera installé en mois d’août, les législateurs n’ont pas besoin d’interprètes.

      C’est à Lagos qu’on a plus député moins diplômés, malgré qu’il soit l’un des états qui a plus de membres à l’assemblée. En cela, 4 de ses députés n’ont que le diplôme d’études secondaires. L’état de Kaduna a quand a lui, 3 députés avec aussi le même niveau. Les états de Sokoto, Delta, Cross Rivers, et Bauchi ont chacun à son sein élu 2 députés avec un niveau post graduat. A cela s’ajoutent désormais 13 membres élus avec chacun un Doctor of Philosophy (PHD). Cela dit, c’est l’état d’Enugu qui a plus de députés avec un niveau d’étude élevé. Il totalise 2 députés avec rang de Docteur. 11 états renforceront cette équipe d’Enugu avec chacun un député docteur à savoir : L’Adamawa, Plateau, Bauchi, Sokoto, l’Osun, Benue, Kaduna, Bornou, Kano, Lagos, et Taraba. Cependant, l’état d’Ikiti, reconnu par son plus grand nombre d’intellectuels, n’a aucun député avec un PHD dans l’équipe qui le représentera à Abuja dans les mois à venir.

      En terme d’effectif, Lagos et Kano ont plus de représentants à l’Assemblée Nigériane. Les états de Bayelsa et Nassara comptent seulement 5 membres. La capitale territoriale Abuja représentée par 3 membres ferme la marche. Depuis l’écrasante victoire des présidentielles et législatives de l’APC, des spéculations vont bon train pour le choix du nouveau président de l’Assemblée. Le nouvel successeur de Aminu WaziriTambual élu maintenant gouverneur de de Sokoto doit sortir des rangs de l’APC. Déjà  quatre candidats tous se sont déclarés. Il s’agit de Yakubu Dogar de Bauchi, Femi Gbajabiamila de Lagos, Mohamed Muguno de Plateau et enfin Pally Priasse d’Eddo. Et la conquête est rude!

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      07. mai
      2015
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      Nigéria: la pénurie de carburant est réelle à Abuja

      Des usagers devant une station d'essence à Abuja
      Des usagers devant une station d’essence à Abuja

      Le Nigeria est l’un des grands pays  producteurs du pétrole au monde. En 2006, 89 000 barils sont extraits par jour  dans ce pays. Malgré ce potentiel, le Nigeria est périodiquement confronté à des pénuries d’essences parfois  s’étalant sur des semaines. Le weekend passé en venant a Abuja, nous avions observé de très longues queues de voitures devant les stations d’essence. Tan disque celles qui n’ont aucune goute, sont obligées de fermer en attendant les ravitailleurs. Chacun voulait se procurer un peu de carburant surtout que c’est le début du weekend. Le prix du transport a aussi augmente. Cela dit, il est pratiquement impossible de se déplacer d’un point à un autre ce dimanche à Abuja. C’est alors que les vendeurs ambulant ont prie d’assaut certaines rue de la ville. Malgré, qu’il soit formellement interdit, et le risque qu’il comporte, l’essence de la rue a été la seule option qui s’offrent aux habitants de la Federal Capital Territory (FCT) si réellement ils veulent se déplacer en voiture. Mais cela, est très paradoxal pour un pays comme le Nigeria.

      Vendeurs d'essence au marché noir à Abuja
      Vendeurs d’essence au marché noir à Abuja

      En ce moment, les partisants du marche noir sont entrain de faire la pluie et le beau temps. Ils multiplient le prix du litre de 3 jusqu’à 5 fois par rapport à celui de la pompe. C’est une vraie spéculation. Ces vendeurs ambulants, sont la proie des policiers et autres services luttant contre le carburant fraudé. Les attentes sont longues et très longues devant les stations d’essence. Ce matin quand je sortais pour me rendre au cybercafé, certains usagers avec qui j’ai discuté, m’ont affirmé qu’ils étaient là depuis le petit matin. Il y a environ neuf semaines que les résidents ont commencé à faire face à cette pénurie de carburant me raconte un autre. La crise persistante a commencé avant les élections générales, laissant  l’économie dans un très mauvais état. Abuja a depuis 2007, une forte concentration de véhicules surtout privés. Cela est causé certainement par l’interdiction faite par les autorités des taxis moto. Seuls les agents de forces de l’ordre ou autre engins autorisé peuvent traverser la ville sans difficulté. La pénurie du carburant,  est sans nul doute, l’un des grands signes de la mauvaise gouvernance que souffre ce pays. Il n’est un secret pour personne, une année, un bateau transportant du pétrole brute nigérian a était détourné avant même son arrivée à la destination.

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      01. mai
      2015
      Société
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      Au Niger, une célébration du 1er Mai sans image

      1er maiChaque année, au 1er  mai, est célébrée la fête du Travail en mémoire de tous les travailleurs du monde entier. En rappel,  c’est la IIe  Internationale socialiste réunie à Paris en 1889 en France, qui décida de faire du 1er mai une journée de revendications ouvrières. Les pays africains, colonisés dans leur grande majorité par la France, ont gardé jalousement cet héritage. Toutefois, il est important de noter au passage que cette journée n’est pas seulement pour les travailleurs. A cette date est en effet célébré le muguet.

      Les travailleurs nigériens, à l’instar des autres forces ouvrières du monde célèbre la fête du 1er Mai, ou « fête internationale du travail ». Cette commémoration est une occasion pour toutes les centrales syndicales du pays de faire le point sur la situation du travailleur nigérien. Le 1er Mai, est une tribune de revendications pour la satisfaction de leur plateforme parfois en rangs dispersés. Cette année, les responsables syndicaux n’auront cette chance de faire étalage de leur division. Ils n’auront pas également l’occasion de monter leurs jolis uniformes imprimés et cousus exceptionnellement pour cette journée célébrée en grande pompe. Le 1er mai 2015 est sobre au Niger. En un mot, il n’y aura pas cette année ces dépenses ostentatoires pour son organisation (banderoles, t-shirt, etc.). Les festivités sont annulées par les autorités en raison du deuil national de trois jours suite à l’attaque meurtrière de l’île de Karamga par des éléments obscurantistes de Boko Haram. En lieu et place du traditionnel défilé, ce sont des prières collectives qui seront dites pour le repos des âmes des disparus.  En cela, la radio nationale et même certaines stations privées ont modifié leurs programmes habituels par des émissions religieuses. Seulement, la fête du 1 er Mai, consacre cette année au Niger, un long week-end, comme la fête de la concorde célébrée elle aussi le vendredi passé (24 avril 2015).

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      29. avril
      2015
      Société
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      Une attaque meurtrière contre une position des soldats nigériens à Karamga

      des-soldats-nigeriens-le-13-mars-2015-en-patrouille-dans-le-_2058833Après l’annonce du Tachad, du Niger, et du Cameroun de s’unir contre la secte Boko Haram, d’aucun pensent que le déclin de cette dernière s’annonce inéluctablement. Les frappes de la coalition ont réduit considérablement les champs d’action de l’ennemi. Mais le samedi 25 Mars, à l’aube, des combats de Sekau qu’on croyait tous anéantis s’attaquèrent au contingent nigérien posté à Karamga faisant plusieurs morts. En cela, cette attaque devient la plus meurtrière qu’un pays participant à une telle coalition ait connue. Jamais, un autre pays n’a perdu autant de soldats depuis le début de ces offensives. Dans un communiqué  de presse rendu public hier sur les ondes de la radiotélévision nationale, le ministre de l’intérieur assurant l’intérim de son homologue de la défense a confirmé l’attaque et le lâche assassinat de nos vaillants soldats. Quarante-six militaires au total étaient tués ; neuf  autres sont blessés et une trente portés disparus (32 exactement). Selon toujours le ministre Hassoumi Massaoudou,  28 habitants de l’île où il y a eu l’attaque ont trouvé la mort. En subsistance, « Le gouvernement et le peuple nigérien sont particulièrement horrifiés par cette ignominie. Des opérations de ratissage avec des moyens terrestres et aériens sont en cours dans le secteur pour retrouver les éléments des FDS portés disparus, rechercher et mettre hors d’état de nuire les auteurs de cet acte ignoble dont la cruauté est sans égal » a dit Massaoudou. Toute fois, 156 terroristes ont été tués dans cette violence.

      Il faut rappeler aussi, c’est pour la deuxième fois consécutive que cette localité soit la cible de ces jihadistes. Le premier assaut date du 19 févier dernier. En vain, ils ont voulu pénétrer dans l’île. L’attaque de weekend, a été un drame, à en croire les images télévisées  de la visite du ministre nigérien sur les lieux de l’incident. L’île n’est désormais qu’un village presque en lambeau faisant place à des tonnes de cendres. En cela, un deuil national de trois jours a été décrété sur toute l’étendue du territoire national. Dès ce matin, tous les drapeaux sont en berne ici à Tahoua.  Cette barbarie de Karamga, est devenue un sujet préoccupant dans toutes les fadas de la ville. En attendant la fin de ce deuil, comment ces terroristes ont pu infligé à l’armée nigérienne, une si grande défaite?

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      22. avril
      2015
      Santé
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      Le Niger face à une forte épidémie de méningite

      https://www.msf.ch/
      https://www.msf.ch/

      Au Niger, à chaque période sa maladie. En attendant la saison des pluies très propice à la propagation du paludisme, cette période de chaleur se caractérise par une apparition d’épidémie de méningite dans tout le pays. Etat sahélien et aride, le Niger est régulièrement frappé par des épidémies de méningite, cette maladie très contagieuse. Selon les spécialistes, la forme actuelle est provoquée par les souches de la méningite la plus virulente que celle connue, la W130. Depuis janvier, on compte près de  85 décès. Hormis Diffa, l’épidémie touche tout le pays, elle est très préoccupante dans les régions de Tillabery et Dosso. Cette maladie est causée par des bactéries qui se multiplient très rapidement dans le sang et atteignent les structures neurologiques, dont le liquide céphalorachidien qui baigne le cerveau et la moelle épinière. On reconnaît une personne atteinte par les signes suivants :  une forte de fièvre, des maux de tête violents, des vomissements et la raideur de la nuque.

      Le risque de la contagion est très grand surtout dans les établissements scolaires où il y a une forte concentration d’élèves. Certains établissements risquent de fermer et les parents aussi menacent de garder leurs enfants à la maison. La première décision du gouvernement concernant la maladie, c’est de fermer toutes les écoles en attendant l’arrivée du vaccin. Ce dernier devrait être disponible ce jeudi 23 avril à 15 heures, a affirmé le ministre de la Santé publique qui a aussi annoncé « une campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire à fin de mettre notre pays à l’abri de la pandémie ». Le vaccin qui coûte cher se fait rare au pays. Les quelques personnes qui ont les moyens  ont commencé à vacciner leur famille tandis que les enfants des pauvres attendent toujours.

      Toutefois, le gouvernement doit faire des investigations face à la spéculation sur le vaccin (certainement non adapté) par des individus véreux, assassins et sans état d’âme. Des individus qui ne reculent devant rien et qui cherchent à s’enrichir à tout prix, n’hésitant pas à se servir du malheur des autres.

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      21. avril
      2015
      Economie
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      Problèmes du pastoralisme au Niger

      313Une bonne Politique des partages des ressources pastorales devrait garantir l’accès équitable et durable de tous les utilisateurs dans une perspective de réduction de la pauvreté. L’accès à la terre et aux ressources qu’elle porte est perçu comme étant un des droits indispensables pour l’atteint des objectifs du Millénaire pour le Développement .Il s’agit aussi d’une condition préalable de l’augmentation de la production agro-sylvo-pastorale durable.  Par contre, une politique des partages défaillante, conduit fatalement à de nombreux conflits en général plus préjudiciables aux agriculteurs, aux éleveurs, et aux transhumants.

      Malgré les multiples potentialités dont dispose le pays, ce secteur rencontre d’énormes difficultés. Au Niger, les sécheresses sont chroniques. Cela entraîne un dessèchement des fourrages. Les aires de pâturages se dégradent de plus en plus. En effet, la poussée démographie a entraînée une occupation par les agriculteurs des espaces pastoraux à des fins agricoles. Dans certaines régions du Niger, la d’élimination et le balisage des aires de pâturage ou des couloirs de passage pour les animaux ne sont pas bien définis ou mêmes quasi inexistants. Pour se rendre en brousse, les animaux en nombre important, pénètrent dans les champs qui se trouvent aux alentours.  Le paysan, déteste cela. D’une part c’est leur faute. D’autres parts, les éleveurs poussent les animaux dans des champs. Ils  veulent que toujours, leurs bêtes paissent bien. Pour cela, ils peuvent prendre tous les risques. Aussi, aucun agriculteur ne veut voir des animaux dans ces cultures sans réagir. Dans la plupart des cas, ce sont des réactions incontrôlées qui conduisent à des bagarres avec des pertes de vies humaines. Dans le processus de gestion de ces conflits, les vrais concernés ne sont guerre impliqués. Ce sont des bureaucrates (certains n’ont pas un chat chez eux) qui s’assoient dans des bureaux climatisé pour rédiger des textes que sauf au moment des tensions on le fait connaitre au public. Souvent, les voleurs d’animaux (bien organisés), l’insécurité récurrente dans certaines parties du pays empêchent aux éleveurs de s’épanouir. Des grandes endémies déciment parfois le cheptel au Niger. C’est après que ce dernier est meurtri,les autorités chargé de la question cherchent à agir. Chez moi, les actions de préventions sont rares dans tous les domaines. Aussi, les ONG et autres Associations qui interviennent dans le domaine, ne font pas de la sensibilisation des éleveurs une priorité.

      Ce pendant, pour palier aux multiples problèmes que souffrent ce secteur, il faut tout d’abord créer les conditions favorables au pastoralisme par la  récupération des terres dégradées des espaces pastoraux. Les bagarres entre éleveurs et agriculteurs cesseront, tant que les espaces pastoraux sont délimités et balisés. Le code rurale ne servira à rien si ceux à qui il est fait ignore son contenu. . Au Niger, il ne se passera pas une saison complète de culture, sans qu’un éleveur ou agriculteur soit tué. En cela, une sensibilisation des éleveurs et agriculteurs sur les différents conflits.  L’appropriation et la gestion des points d’eau doivent être commune. Les maladies du cheptel doivent être identifié et notifié aux concernés.

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      19. avril
      2015
      Société
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      Les étrangers, ne sont pas des ennemis !

      https://www.franceculture.fr/
      https://www.franceculture.fr/

      La xénophobie est présente dans tous les pays. Seulement son degré d’implication peut différencier d’un pays à un autre. La situation est plus préoccupante quand dans un même pays, ou dans un même continent, les populations se repoussent. Elle s’installe peu à peu lorsqu’une vraie politique sociale des dirigeants est absente. C’est le cas de l’Afrique du sud. Depuis 3 semaines maintenant, les autochtones détraquent sans pitié des étrangers. Tous leurs biens, leurs maisons, leurs boutiques pour ne citer que cela,  sont détruits par des jeunes en colère. Ils croyaient que les 10% d’émigrés présents dans leurs pays, leur volent leurs emplois. Dans ce pays, selon les statistiques, près de 40% des jeunes sont en chômage. 

       C’était Goodwill Zwelithini, le roi Zulu qui a dès au début demandé aux étrangers de faire leur valise. Malgré qu’il croie que ses propos ont été mal compris, ceux du fils aîné du président actuel Yacob Zuma, ont contribué à la détérioration de la situation. Selon, Edward Zuma, il fallait déporter les étrangers vivant en Afrique du Sud. Le pays est déjà encore rentré dans l’histoire comme en 2008 quand dans les mêmes conditions 62 émigrés ont été tués. Les étrangers à tort ou à raison son accusés d’être la source des maux qui minent la société xénophobe. C’est une tradition dans le monde, à chaque fois qu’un pays commence à se développer, il  rend ses frontières peu accessibles. L’Algérie a refoulé beaucoup d’étranger les mois passé dont beaucoup de Nigériens. La Cote d’Ivoire a aussi été un certain moment inhabitable aux étrangers surtout ouest africains. Aujourd’hui, il est plus difficile d’acquérir un visa gabonais que celui Emirats Arabe.

      Le cas de l’Afrique du Sud, pour moi, c’est vraiment une ingratitude. Avant 1990, tous les pays africains, comme la communauté internationale, ont dénoncé, combattu l’apartheid, un régime sanguinaire qui a failli détruire la Nation Arc en Ciel. Un combat commun contre ce système a été mené par tous les Africains. Aujourd’hui, les Sud Africains se tournent contre cela qui les ont libéré du carcan de l’apartheid. Un étranger c’est une richesse. Un étranger c’est un compagnon. Un étranger n’est pas un ennemi. Nul pays au monde ne peut se développer sans l’aide extérieure. On sait bien que ces étrangers dans la plupart des cas, exercent des travaux qu’aucun autochtone ne veut faire. Je demande aux Sud Africains de refaire confiance aux étrangers et de les croire. Les pays africains par conséquent, doivent revoir leur politique vis-à-vis des étrangers. On doit faire de l’intégration africaine une réalité. Le président Robert Mugabe, a raison quand il affirmait lors de son discours de la fête de l’indépendance de son pays qu’il ne sera jamais possible pour personne d’accepter moralement de l’acte de traiter d’autres Africains d’une manière aussi horrible. Les étrangers ne peuvent pas être totalement la source du sous développement d‘un pays. Au contraire, ils constituent une force ouvrière très importante au pays d’accueil. Quand tous les étrangers décident de regagner le bercail, je suis sur qu’ils existeraient des pays sans âmes. Les émeutes racistes en Afrique du Sud n’arrêteront pas ces aventuriers à venir dans vos pays. La mort ou les sévisses ne leur font pas peur. Sinon, ils ne vont jamais tenter la traversée de la Méditerranée.

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      "Il n’est pas de chef-d’œuvre sans ambiguïté : il faut laisser quelque chose à penser au lecteur."

      Auteur·e

      L'auteur: ASSOUMANE Habibou
      Blogueur nigérien de Tahoua, je suis passionné de la lecture, des voyages. J'aime apprendre des autres. La rigueur, la responsabilité, l’engagement sont mes maîtres mots

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