ASSOUMANE Habibou

Mécontent du Clacico

Le football est le sport le plus populaire au monde. Le championnat européen a des milliers de supporteurs au Niger plus que le championnat national. Leur penchant effréné de certains clubs les pousse à tout faire.

C’était le samedi 2 avril 2016. Je dois voyager le lendemain de très bon matin. Après la station d’essence, j’ai demandé à mon ami de me déposer chez le coiffeur.  C’était vers 18 heures. Il n’y a personne dans le salon de coiffure, même pas le propriétaire. J’ai de la chance, je commence à soliloquer. Car je n’aime pas faire la queue dans ces genres d’endroits. Je m’assois sur la chaise. Quelques temps après, le coiffeur me rejoint. Il se trouvait avec d’autres jeunes. Ils regardaient un match de football entre les deux clubs espagnols : Real Madrid et le Barcelona. Il a transféré la seule télé qui sert a tué le temps pour les clients dehors. Le salon est très exigu (pas plus de 4m²) et il ne peut contenir tous les spectateurs qui sont venus ce jour observer le ce match. Je suis un habitué de ce salon. Le responsable connait d’avance le genre de coupe de cheveux que j’aime. Je suis son client permanent (même si mes deux dernières coiffures je les ai faites ailleurs). Il fait semblant de stériliser la tendeuse et commença à m’arracher les cheveux. Mais je comprends vite qu’il a son esprit ailleurs. Il n’a plus de concentration. Pour éviter de se faire couper, je lui demande de faire attention à où il pose sa tendeuse. Chaque 5 secondes, il sort du salon pour regarder la suite du match. Il ne veut pas me laisser aller me faire coiffer ailleurs. Car chaque fois que je viens chez lui, je payais le double. Parce que je veux être bien servi. En fin, il me suppléait de lui permettre d’aller revenir dans 2 minutes. Le temps demandé s’écoula et il ne revient pas. Je retire le tissu qu’il m’à couvert une partie du corps. Je nettoie les cheveux tombés sur mes vêtements et sors du salon, une partie de la tête mal rasée et en colère. Heureusement que c’est la nuit. Et personne ne peut apercevoir ma tête mal rasée. C’est son collègue du prochain virage qui m’a terminé le travail. Imaginez-vous, il m’a abandonné à cause du clacico. Fidéliser le client est un procédé que toutes les entreprises n’ont pas pu maîtriser. Mais au Niger, on préfère aller soutenir une équipe du football qui ignore votre existence que de garder sa clientèle.

Ici, les jeunes sont aveuglés par le championnat européen. Chaque club a des milliers de supporteurs au Niger. Ils prennent d’assaut les télévisons lors d’un match qui n’est pas étonnant parfois de se terminer par des échauffourées entre les différents camps ou les fans. Ils ne négligent rien qui concerne « leurs équipes » qu’ils  suivaient pas à pas. On peut dire qu’ils sont informés de l’évolution de ces équipes. Un supporteur nigérien peut passer toute la journée à te parler des exploits du PSG, du REAL du BARCA, de LIVERPOOL, de MANCHESTER, pour ne citer que cela. Il a mémorisé les noms de tous les joueurs,  de tous leurs entraineurs, la taille de leur stade  mais,  il ne se rappelle guerre de la date de l’indépendance de son pays. Nombreux sont ceux qui ignorent l’histoire de notre onze national. Quelle honte !


Les sales boulots des marabouts

Un marabout, est une personne qui a été à l’école coranique et qui a appris  et/ou a mémorisé le coran dans son entier. Il doit à son tour l’apprendre à d’autres. Il met scrupuleusement en pratique les règles de sa religion. C’est un prédicateur. Mais  certains se détournent de leur mission.

Il y a longtemps, on reconnait au marabout, la piété, le respect, et l’amour du prochain. Il est  un exemple qu’on doit suivre. Dans les sociétés traditionnelles au Niger, il est le conseiller, le juge à la cour du roi. C’est la 2e personnalité du pouvoir traditionnelle.  Aujourd’hui, il prend de plus en plus la robe de guérisseur-charlatan. Il devient à cet effet, le catalyseur, la main invisible qui contribue à la dislocation des foyers. Grace à  sa connaissance mystique du coran, il peut changer le court des choses selon lui. Ce savoir dans un savoir, n’est pas donné à tout le monde.  Les musulmans en général et les politiciens en particulier n’entreprennent rien sans se confier à un  marabout. Au Niger, les choses ne se jouent pas seulement dans l’arène politique ou  dans l’hémicycle. C’est à lui que revient le dernier : à quoi on doit faire confiance ; qui doit être nommé à quel poste. Tout se fait presque suite aux conseils du marabout. Ainsi, au début des campagnes électorales au Niger on remarque un fort taux de sacrifice animalier. Dans certaines villes, on signale très fréquemment la disparition des petits enfants. Dans les coups d’état, il y a toujours la présence du marabout. C’est lui qui doit chercher la chance et dévaliser le terrain aux perchistes. Il doit noter l’heure, le jour et même parfois celui qui doit diriger la gante. Les grands bandits ont toujours un lien avec des marabouts pour accomplir leur sale besogne. Il intervient dans les scandales et les détournements spectaculaires. Il  « attache la bouche » des autres pour  ne voir et ne rien dire. Quand j’étais au collège, derrière la maison de mon tuteur il y a un « puissant » marabout. Chaque fois il utilisait certains de mes camardes comme scribes. Il taillait pour eux des écritoires en tige. Ils se servent d’une encre à base du charbon et de la gomme. Ils écrivaient sur des ardoises en bois des formules incantatoires toutes en arabes qu’il essuyait d’une eau de son bouilloire dans un contenant. La nuit chaque client arrive en toute discrétion avec une petite  tasse dans laquelle on lui sert les écritures effacées des ardoises.

Ce sont les femmes qui payent cher

Au Niger 3 mariages sur 5 finissent par un divorce. Pour retrouver son ancien mari, la  femme est prête à tout. Elle vend tous ses biens et se rend chez le marabout. Certaines consultent pour ne pas avoir des coépouses. D’autres le font pour que le mari  les amène avec lui à l’exode. Les vraies solutions d’amour ne sont pas chez ces charlatans. Mesdames, comportez vous en bonnes épouses et laisser la nature faire le reste. La femme est aussi l’un des points faibles de ces pseudos religieux à forte libido. A leur jeune âge ils n’ont jamais eu de contacte avec des filles ou le plaisir charnel. Ainsi, il leur est presque impossible de se contrôler devant une femme. Une fois dans leurs bureaux, il est difficile pour ce qui croit en eux d’échapper. Pour coucher avec sa cliente, il écrit des versets du coran sous forme d’incantations sur son pénis. Il propose à la femme de la pénétrer. Excusez mon langage cru, je n’ai pas trouvé une autre façon de le dire. L’écriture laissée dans son machin, lui donnera une saveur incalculable. Quand le mari le « goûte », il ne peut pas s’en passer et elle le gardera pour toujours. Quel traitement ! Beaucoup d’entre elles qui ont pris ce risque sont tombées enceintes ou finissent par épouser le marabout.

 Pour celles qui refusent l’option de coucher, on leur propose d’amener un moreau de viande cru sur lequel il écrits d’autres incantation. Il demande à la femme de le garder dans son sexe pendant 24 heures. Une fois ce délai écoulé, qu’elle le cuit et le fait manger à son mari. [pas de vomissements sur le clavier !]

Pour s’enrichir, une femme est capable de tout. Sur conseils de leurs marabouts, des restauratrices, préparaient leurs mets avec une eau qui a servi à laver les dépouilles dans les morgues. D’autres l’assaisonnent avec des parties génitales prélevées sur des cadres dans des cimetières ou une eau qui a servi à la toilette intime. Ces pratiques contribuaient à garder l’affluence de la clientèle.

Sachez en fin que le maraboutage est un moyen de se procurer de l’argent. Il  est plein d’escroquerie.  Prenez vos précautions. Les bonnes manières payent mieux qu’un gris-gris ou la consommation d’écritures liquéfiées. Rien n’empêche au destin de s’accomplir !


Contre les appels encombrants

Il n’y a pas plus ennuyeux qu’un appel à répétition  d’un correspondant anonyme. Pour certains, un téléphone est fait pour appeler tout le monde n’importe comment et à tout moment.

Parfois ce ne sont mêmes pas de vrais appels. Quelqu’un que tu ne connais pas te bipe 5 fois à l’intervalle de 2 minutes. Il veut quoi, tu ne sais pas. S’il est à court de crédit de communication rien ne l’oblige à insister. Ce sont les filles qui le font à l’endroit des jeunes garçons, et les hommes aussi. Beaucoup se sont fait des copines à travers cette pratique perverse. Le principe est de composer un numéro à tout hasard. S’il décroche, on s’emballe dans la discussion. Si le correspondant n’est pas un habitué et commence à s’énerver on se cache derrière le fallacieux prétexte que c’est une erreur. « C’est ma cousine Zina que j’ai voulu appeler, pardon » ; « c’est ce numéro qui m’a contacté il à trois jours de cela »; «je cherche le Cameroun».  Si  l’appelé lui aussi avait la même manie, le tour est joué.

Des personnes que tu ignores et qui te confond à un autre t’appellent et te couvrent d’injures. Mais cela a diminué, depuis que l’Etat nigérien a obligé tous les abonnés téléphoniques à se faire identifier.  Beaucoup des utilisateurs mal intentionnés ont été épinglés par la police pour des plaintes d’autres utilisateurs. Ma voisine a été victime de cela. Une fille lui envoyait des messages très compromettants. Elle l’a qualifiait de pute. Elle l’a menaçait aussi qu’elle viendrait bientôt rejoindre son foyer entant que sa coépouse. Quand elle a saisi la police de l’affaire, la fille a été vite identifiée. C’est une élève qui fréquentait l’établissement où le mari de ma voisine était surveillant. Une coïncidence ou un complot ? Jusqu’ici personne ne connait ce qui s’est réellement passé. Peut être on ne le saura jamais, car la femme en question a été répudiée.

Moi je suis mauvais toujours en présentation. Le fait de m’appeler et ensuite m’imposer à décliner mon identité me fait le plus mal. Si tu ne me connais pas, tu veux faire quoi avec mon nom, mon lieu de résidence ?  Si je pouvais, je leur arracherai la langue.

On a  coutume de dire que quand les conditions changent, l’être humain est obligé de s’adapter ou de disparaître. Face à ces cas d’impolitesse, certains utilisateurs de téléphonie ont trouvé des solutions très simples. L’objectif est de faire peur à l’appelant en le décourageant à ne plus rappeler.  Si on pouvait au moins appliquer ces mêmes méthodes aux « brouteurs », c’est nouveaux escrocs d’internet. Quand un correspondant insiste, tu décroches et quand il demande c’est qui, il suffit de lui dire que c’est à la morgue qu’il appelle. Automatiquement il coupe le téléphone. Certains répondent que c’est l’hôpital. On a très peur de la maladie et de la mort. Pourtant c’est inévitable. Dans la société traditionnelle nigérienne, on respect les morts. On craint aussi des fantômes. D’autres parlent du commissariat ou du camp militaire. Les populations ont une mauvaise image des policiers et du commissariat, au point  qu’elles ne veulent plus entendre parler d’eux. La seule évocation de ces lieux vous donne la sueur au front. J’imagine que vous avez une fois assisté  au  châtiment exemplaire d’un malchanceux qui se met au travers du chemin d’un militaire. On  se passe même pour le commissaire ou le colonel. Cela te vaut des tas d’excuses et une promesse de ne jamais rappeler ton numéro. Il fallait voir la réaction d’un boutiquier qui cherchait à joindre son fournisseur de lait en poudre. En une semaine il a appelé la même personne 17 fois et à 17 reprises on lui répond qu’il s’est trompé de numéro. À la 18e fois, son interlocuteur lui affirme qu’il est ABubakar Shekau. Aussitôt il laissa tomber son appareil cellulaire. Son voisin d’en face qui observait la scène le demande  ce qui se passe ? Il dit : « je viens d’appeler Chekau le « président » de BOKO HARAM. Et si je  ne fais pas attention, la police risque de débarquer chez moi à tout moment ». Il demanda à un autre boutiquier de lui supprimer le numéro de son historique d’appel en plus des autres qui ne sont pas enregistrés sous aucun nom ou pseudonyme. Même si la blague est de mauvais goût, le petit commerçant a payé pour sa cupidité. Ne fait jamais à quelqu’un ce que tu ne veut pas ou qu’il ne veut pas.


Moi, politicien?

Les comportements indignes et anti républicains des hommes politiques nigériens lors de dernières échéances électorales m’ont trop déçu. On dit qu’en politique on doit avoir des idées propres. On doit défendre une idéologie.  Mais  au Niger, c’est tout à fait le contraire.

La situation politique actuelle au Niger me donne froid au dos. Des vaincus qui refusent de reconnaître leur défaite. Si, moi ou mon allié ne gagne pas, que le pays s’embrase. Des querelles politiciennes profitables à personne. Ainsi, elle m’a retiré cette ambition de la chose. Des personnes qui n’ont aucune assise, sans aucun mandat se permettent de parler au nom de l’électorat nigérien. De quel électorat vous parler ? Les 5% de Niamey ? Mais sachez que Niamey n’est pas le Niger. Des pseudos politiciens, et qui n’ont même pas été candidats, menacent de ne pas reconnaître les résultats et les institutions issues des suffrages des urnes. Pourquoi? Nulle part au monde, on assiste à un tel scénario si ce n’est pas au Niger. On veut nous faire croire que rien ne va plus. Pour que la communauté internationale nous coupe son « robinet ». Le but c’est d’asphyxier l’état, le pouvoir en place qu’elle que soit sa légitimité. Pourtant ce n’est pas ça le rôle de personne. Cependant, le mensonge, la diffamation, l’incitation à la violence, deviennent les maîtres mots de la classe politique  africaine. On vit avec des hommes politiques jaloux et très gourmands. Ils ne pensent qu’à remplir les poches. Ils se décarcassent pour arriver au pouvoir par tous les moyens. Une fois au perçoir, ils oublient toutes leurs promesses électorales. Le développement du pays et l’amélioration des conditions des vies des populations n’est plus à l’ordre du jour. Leurs rêves aussitôt est de renouveler leurs parques automobiles, construire des villas luxueuses, des maîtresses et des comptes offshores de tous côtés. Pour toutes ces raisons, je pense que je préférais rester toujours blogueur. Aujourd’hui la blogosphère mondiale est comme ce soleil qu’on ne peut pas éteindre. Un bon blogueur m’impressionne mieux qu’un sale politicien. Je préférerai en cela, perdre mon temps sur un billet qu’un discours politique. Moi politicien pourquoi? Permettre l’enrichissement illicite? Favoriser certains et anéantir ceux qui ne sont pas de mon camp? Je ne veux pas quitter cette vie avec des remords ou de regrets. La situation actuelle est tellement pourri au point de se demander si réellement le politique est conscient de l’apport de la jeunesse dans quel rôle joue la jeunesse à la construction d’une nation.


Un second tour spectaculaire au Niger

Pour la première fois au Niger, un candidat au second tour se trouve en prison. Hama Amadou qui a fait sa campagne du premier tour depuis sa cellule à Filingué. Il  est arrivé 2e devant tous les autres leaders de l’opposition. Aujourd’hui c’est depuis sa chambre d’un hôpital parisien qu’il  tira les ficelles pour changer le court des choses le 20 mars, peut-être. Mais à écouter l’opposition politique nigérienne, rien ne va plus au pays. On a l’impression que le pays est entrain de s’effondrer dans le gouffre. Après leur défaite sans précédent au premier tour de la présidentielle et des  législatives, force est de constater que ses dernières prises de position étonnent plus d’un Nigérien. Tantôt elle parle de boycotte du scrutin du deuxième, tantôt c’est la suspension de sa participation à la CENI. La Coalition pour l’alternance ne joue t-elle pas au mauvais perdant ?

Les premières élections de 2016 sont les plus spectaculaires que le pays ait organisés. Apres le premier tour, les partis d’opposition veulent se retirer du processus électoral. Pour eux, le scrutin est entaché d’irrégularités et de fraudes. Aussi le candidat qu’ils soutiennent pour le second est toujours en prison. C’est à cet effet, que la COPA, parle de l’iniquité de traitement entre les deux candidats à la présidentielle. Pourtant Hama Amadou, c’est de lui il s’agit, était en prison avant même le premier. Si réellement ils veulent l’aider, pourquoi ont-ils alors choisi de participer, si un des leur est incarcéré? Cette notion d’équité, n’est-elle applicable qu’au second tour ? Sans risque de se tromper, on peut dire qu’ils avaient espéré trouver Hama à la 4e ou 5e  place. Et malgré son incarcération, il leurs a donné une bonne raclée. A eux de le sous estimer désormais. Par la voix de son « président sortant » Monsieur Seyni Oumarou l’opposition politique réunie au sein de la COPA 2016 décide de suspendre sa participation au processus électoral en cours. Elle demande par ailleurs à ses représentants de se retirer de la Commission Electorale Nationale Indépendante. La COPA ou du moins les trois malheureux candidats (Seyni Oumarou, Mahamane Ousmane et Amadou Boubacar Cissé et peut être Hama Amadou) ne reconnaissent pas les résultats issus des élections du 21 février. Selon le porte-parole et directeur de programme du Moden FA LUMANA, M. Issa-Daouda Abdoul-Aziz dans un interview peu préparé avec la Voix de l’Amérique, le candidat Issoufou ne peut pas dépasser les 33%. D’ajouter, leur parti pose comme préalable libération et ensuite, la satisfaction des recours en annulation des résultats de certains bureaux de vote au premier. Pour celui qui veut l’entendre, ces conditions sont difficiles à satisfaire. car c’est le  28 mars prochain, une semaine après le second tour que le parquet se prononcerait sur la demande de liberté provisoire adressée par les avocats de Hama. Quand aux résultats, ils sont déjà proclamés depuis les 7 mars par la cour constitutionnelle.

La cour constitutionnelle nigérienne est aussi un autre problème de la COPA. Elle ne croit depuis un certain temps  à son impartialité. Pour preuve, elle insinue une absence de proclamation des résultats parce que faite tard la nuit du 7 mars dernier. D’un revers de la main, le secrétaire du gouvernement a essuyé ces accusations de l’opposition. Vraisemblablement, la qualification de l’homme de Youri au second tour risque d’être un gâchis. Lui qui devrait laisser la place à ces compagnons (Seyni ou Mahamane) a préféré quitter le pays et les laisser sans aucun statut pour revenir en fin chef de fil de l’opposition.

Le boycotte du second n’est que  de la poudre aux yeux.

Des communiqués et des points de presses contradictions ne permet à aucun observateur de la chose de bien comprendre la position de la COPA, du candidat Hama et de son parti. Mais pour la mouvance présidentiele, l’opposition, voulait la détourner de ses propres objectifs. Elle dit ne pas faire la campagne, mais en vérité ce n’est pas vrai. Elle mobilise son électorat à elle (dans ses fiefs) dans la discrétion et porte à porte. La COPA voulait surprendre le 20 mars Issoufou et ses partisans. Ainsi pour contrecarrer ces manœuvres, la MRN en plus de ses géants meetings dans le pays, elle contacte individuellement ces militants à travers des SMS.

 Bonjour. De source digne de foi: opposition entend par  *Boycott actif*  :

– Mobiliser son électorat à elle;

– Perturber à tout prix et PAR TOUTES méthodes, le vote dans les zones favorables  à Issoufou Mahamadou;

– Tromper les adversaires en ne faisant pas de campagne ouvertement mais faisant un « porte à porte’ intensif. Et cela nuitamment.

Tout cela pour que le 20 mars soit une surprise pour Issoufou. Prière de partager ce MSG et en tenir compte.

La vengeance, la passion des politiciens nigériens

Une chose est sure, certains politiciens nigériens sont rongés par la vengeance. C’est  est une passion pour eux. Ils oublient que c’est une maladie qui  empoisonne leur esprit et dévore leur âme. Un jour, elle vous éplucherait comme une grosse pomme. Vous perdez votre temps, votre argent, le peu de votre crédibilité qui vous reste. Ce n’est pas dressant les Nigériens contre eux que vous allez barrer la route au système GURI. L’appel à la révolution de vos partisans sur les réseaux ne sera qu’un vain mot.


Le berger et la fille du roi

 Libres ensemble

La personne humaine est douce, respectueuse et sans inquiétude. Elle doit respecter son prochain  et ne chercher que du bien des autres : c’est possible ! On a le droit de vivre, libre et ensemble, quelque soit nos défauts. Cependant, en ce qui concerne le mariage, dans nos sociétés traditionnelles souvent, le choix des parents n’est pas toujours fortuit. Mais il est parfois le fruit d’un temps de probation de l’homme. Ce conte nous édifiera d’avantage.

Falmata  était la fille d’un Roi très respecté pour son sens de responsabilité, d’équité et de justice.

Dans la cour du Roi, il y avait un berger : il se nomme Yinwa . Il a la confiance du souverain. Jugeant sa performance, le Roi décida de lui donner sa fille en mariage malgré que personne ne connaisse ses origines. Mais Falmata  n’est pas de cet avis. Elle veut d’un époux sans handicap physique. On lui présenta Yinwa , avec d’autres bras valides du palais. Elle vit, qu’il avait un doigt coupé. C’est quand il a voulu déterrer des tubercules pour la princesse qu’il a perdu ce doigt. Elle dit qu’il avait un doigt coupé. Elle ne voulut pas de lui. Ayant appris la nouvelle, un Serpent se présenta sous une forme humaine. Dès qu’elle le vit, Falmata dit « Voici l’homme de mon choix ».

Son père lui donna en mariage à l’homme qu’elle a librement choisi de vivre avec. Les cérémonies du mariage s’étant déroulées, le cortège nuptial partit avec la jeune mariée vers le village du jeune marié. Arrivé sur un plateau, le jeune marié demanda au cortège de retourner pour les laisser continuer le chemin. Le cortège fit demi-tour. Les jeunes mariés continuèrent leur chemin.

Arrivé au pied d’un fromager, le Serpent  mis la fille dans le trou situé au tronc de l’arbre. Il partit pour chasser. Falmata  la princesse a vu ses rêves se dissiper comme de la fumée. Le mari dont elle pensait vivre ensemble librement n’est même pas un être humain. Elle qui vivait dans un chapeau, où il ne lui manquait rien se trouve aujourd’hui coincé dans un tronc d’arbre. Elle ne peut plus sortir du trou. Elle est devenue une prisonnière de son égoïsme, de sa vanité.  De là, elle voit  une petite fenêtre à travers laquelle elle sentir ce qui se passe dehors. Ce plateau est le lieu de pâturage aussi pour le berger du Roi, son premier prétendant qu’elle a rejeté.

Du fond du trou, elle vit Yinwa .

Si tu retournes il faut dire à mon père

Que je suis dans le trou du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents’’

Yinwa a fait semblant de ne l’avoir entendu ni reconnue.

Elle  insiste :

‘’Yinwa pour l’amour du ciel

Si tu retournes, il faut dire à ma mère

Si tu retournes il faut dire à mon père

Que je suis dans les trous du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents »

« Falmata  ce n’est pas toi qui m’as refusé ton amour à cause d’un seul doigt coupé ? »

Le soir il fait rentrer les animaux à la maison

Le lendemain encore il retourne au pâturage et au même endroit

Falmata  le voit et elle commence à chante :

« Yinwa hé ! Yinwa

Si tu retournes il faut dire à ma mère

Si tu retournes il faut dire à mon père

Que je suis dans les trous du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents »

Yinwa  fait semblant de ne l’avoir entendu ni reconnue.

Elle insiste :

« Yinwa pour la cause de Dieu

Si tu retournes il faut dire à ma mère

Si tu retournes il dire à mon père

Que je suis dans les trous du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents »

Yinwa lui a répondu :

« Falmata  ce n’est toi pas qui m’as refusé ton amour à cause d’un seul doigt coupé »

De retour à la maison il dit à la mère de Falmata  de lui donner un peu de mil. Elle demanda.

« Toi qu’on nourrit, qu’est-ce que tu vas faire avec le mil ? »

 le Roi a dit de lui donner parce qu’on ne sait pas ce qu’il va faire avec. Yinwa  mis le mil dans le mortier. Il  donna le premier coup de pilon et commence à chanter avec la même voix que Falmata .

« Yinwa hé ! Yinwa »

Si tu retournes il faut dire à ma mère

Si tu retournes il faut dire à mon père

Que je suis dans les trous du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents

Ayant entendu cela, la mère de Falmata  dit : « Tu chantes comme ma fille. Où est-ce que tu l’as entendue ? Dis-le-moi et je te donne deux chèvres cadeau ». Le Roi dit qu’il en ajoute un bœuf et une génisse. Yinwa accepte de conduire les parents de Falmata  sur le lieu. Les compagnons du Roi et son armée se sont préparés et se sont dirigés vers le lieu. Arrivés à quelques mètres du lieu ils entendent Falmata  chanter :

« Yinwa hé ! Yinwa »

Si tu retournes il faut dire à ma mère

Si tu retournes il faut dire à mon père

Que je suis dans les trous du tronc d’arbre

Que je suis en train de me battre avec des serpents

Ils se ruèrent sur le fromager  l’abattirent et enlevèrent Falmata  . Elle  était à moitié humaine, à moitié serpent. De retour au palais, les marabouts et les guérisseurs prièrent et font usage de leurs connaissances pour que Falmata  retrouve sa forme humaine. Après quelques jours de prières et de sacrifices, Falmata  guérie. Elle décide de retourner prendre  le berger comme époux. Le Roi concéda à son beau-fils la moitié de son royaume enfin.


Égalité des sexes ou une hypocrisie occidentale ?

Les questions relatives aux rapports hommes-femmes ont fait et continuent de faire couler beaucoup d’encre. Qu’elles soient sociales ou familiales, nous avons parfois du mal à trouver le juste équilibre et à éviter les conflits, et les incompréhensions. L’ONU créa à cet effet, une journée internationale de la femme pour favoriser la participation de celle-ci, en tant que partenaire égale de l’homme.

C’est ainsi que Le 8 mars de chaque année est célébrée, ce qu’on appelle communément, « la journée internationale de la femme ». C’est une occasion pour les femmes, de faire le bilan de leurs luttes et surtout poser les perspectives.  Cette journée offre aux femmes nigériennes lettrées, la possibilité d’abandonner leurs lieux de travail. Au même moment aucune loi ne confirme le caractère chômé et payé de la journée. Elles colonisent  les médias nationaux pour  dénoncer, selon elles, les injustices faites par les hommes  et la société à leur égard. Le bilan de ces célébrations reste encore mitigé. Quelques progrès égalitaires sur le plan socioculturel, économique, linguistique, ethnique et religieux.

C’est l’ONU  qui a exprimé, la première, le besoin d’un principe de l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais demandons à l’institution initiatrice de cette politique, depuis sa création à cette date, combien de femmes ont joui de l’égalité de chance d’occuper le prestigieux poste de secrétaire général  après 71 ans d’adoption de la charte des Nations Unies ?   Pourquoi il n’y a pas de système d’alternance: quand un homme finit son mandat, il cède la place à  une femme?

Demandez aussi au pays qui abrite le siège de l’ONU combien de femmes ont brigué la magistrature suprême de la première  puissance de droit de la personne humaine  au nom de l’égalité de sexe? Cette question ne doit pas épargner les grandes nations comme la France championne de droit de la personne humaine, encore moins la Russie, le Japon, la chine bref les grandes nations ?

Le débat sur l’égalité entre l’homme et la femme ne trouvera jamais une fin tant que cette dernière pensait qu’ils sont égaux. Pour moi, le premier adversaire de la femme sur la question est dame NATURE qui les a créées ainsi. Il est très difficile de trouver un terrain d’entente entre les fondamentalistes et les modernistes sur la question. Les femmes cherchent leurs droits comme si elles étaient opprimées tous les temps. Pour les musulmans, cette question ne souffre d’aucune ambigüité. Dans un système économique, selon la  prescription coranique l’homme a toutes les charges et les femmes aucune. Le chapitre 4, verste 34 du Coran confirme cette affirmation : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens ». A travers la célébration de la journée de la femme nous dit-on, cette dernière cherche son émancipation.

Les femmes ont fait leur preuve sur tous les domaines de la vie parfois même dépassant les hommes. Sur les champs de combat, on a eu des femmes ministres, des femmes présidentes même. Si réellement l’homme et la femme sont égaux, pourquoi Dieu les a crée différemment ? Si on était tous du même sexe, à qui incombe la satisfaction de nos plaisirs charnels [ne me parlait pas du cas des homosexuels ou des lesbiennes surtout]. À la lecture de ce billet, je sais que les féministes et autres défenseurs des droits de la femme s’en prendront à moi. Gardez vos armes, je ne donne que mon point de vue. Et pourtant vous n’avez jamais exigé un match de football entre une équipe féminine et celle des hommes. Pourquoi, Mike Tyson n’a jamais eu d’adversaire féminin ? Pourquoi il n’y a jamais eu de combat de lutte traditionnelle au Niger ou au Sénégal, entre un homme et une femme ? Pourquoi il n’ya jamais eu de femmes pendant le tour de France ?

Oui, les femmes peuvent être prisonnières d’un système de relations de dépendance qui cause des frustrations aux uns et aux autres. C’est pourquoi, au nombre des problèmes actuels, figurent la place et le rôle de la femme. Hier encore occultée dans une société au sein de laquelle elle était aveuglement soumise au dictat d’innombrables tabous, littéralement écrasée par une excessive autorité maritale et par la pression des traditions ancestrales, elle se trouve aujourd’hui en face des exigences de l’évolution moderne d’où la question du genre.

Le genre est une porte ouverte sur les rapports entre les hommes et les femmes, sur les rôles attribués en fonction des sexes et sur les identités socialement construites. Les identités masculines et féminines doivent être questionnées et devenir objets d’intervention sur les stratégies de développement national. Tous les débats et conférences tenus sur la question du genre ont favorisé les femmes, si bien qu’on a assimilé l’approche femme et développement à l’approche genre et développement. L’ignorance de la masculinité résultait des approches qui considéraient les femmes comme les victimes d’une domination masculine et les hommes comme étant à la base du problème. Ainsi, il va de soi que les changements dans les attitudes et comportements individuels ne peuvent intervenir sans la prise en compte de ces deux composantes sexuelles. Cette manière d’aborder le problème peut changer la société, même si les sociaux selon le sexe ne sont pas supposés la changer. Il est aussi évident que, bien que le sexe de l’individu ne change pas, les rôles du genre ne sont pas statiques car ils sont appris et évoluent en fonction du temps. Ces rôles varient d’une culture à l’autre et d’un groupe social à l’autre en fonction de la classe, de l’ethnie et de la race.


Niger : pas de « coup K-O » pour Issoufou

Le fameux  « coup K-O »  tant chanté pendant la campagne électorale par la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), mouvement pro Issoufou, n’a pas eu lieu.
L’élection présidentielle du 21 février a vu le président sortant, Mahamadou Issoufou, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), en tête du scrutin à l’issu du premier tour avec 48,41%. Mais, bien qu’honorable, ce score qui lui a permis de dominer ses 14 adversaires, n’est pas suffisant pour l’emporter. Issoufou ne pourra donc pas éviter un second tour avec des jeux d’alliances au sein de l’opposition.

Le 20 mars, le second tour opposera le président sortant et Hama Amadou, candidat du Mouvement démocratique nigérien (Modem Fa Loumana), arrivé deuxième avec  17,79% des voix.
L’adversaire d’Issoufou est en prison depuis plus de deux mois, il est incarcéré pour trafic présumé de bébés nigérians et interdit de sortir de sa prison.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre affrontera donc Mahamadou Issoufou depuis sa cellule de prison, à Filingué (à 180 km de Niamey).

Samedi prochain les « arènes politiques » seront ouvertes pour une nouvelle campagne électorale, à 15 jours du second tour.
Cette campagne sera sans surprise, il y a peu d’enjeux. Issoufou l’emportera, c’est mathématique, il dispose d’alliés qui lui garantissent jusqu’à 57% des voix, contre 38% pour l’opposition.
La Coalition pour l’alternance 2016 (Copa 2016), la nouvelle coalition des partis de l’opposition qui soutient la candidature d’Hama Amadou, a tenté d’unir ses forces pour barrer la route au chef de l’Etat, mais en réalité elle a aucune chance, la Copa ne pèse pas plus de 40%. Tous les pronostics sont donc favorables à Mahamadou Issoufou.

Mais attention, il faut jamais jurer de rien, la politique ce n’est pas que de l’arithmétique, il y a aussi le facteur humain :

Premièrement, les électeurs ne respectent pas toujours les mots d’ordre de leurs partis politiques. Le transfert des voix ne se sera pas automatique. De plus, les reports de voix entre les deux tours ne sont pas tous évidents. Un des arbitres pourrait être Ibrahim Yacouba, Ministre des Transports puis directeur de cabinet adjoint du président Issoufou depuis 2013, il est arrivé 5e au premier tour avec 4,35 % des voix. Ses consignes de vote pour le second tour pourraient perturber des calculs trop rapides… mais il n’a rien dit pour l’instant. On sait qu’il a longtemps incarné le visage de la génération montante du PNDS avant d’être exclu du parti au pouvoir pour cause d’indiscipline et impulsivité. Ambitieux et dynamique, Ibrahim Yacouba a fondé en novembre 2015 son propre parti, le Mouvement patriotique nigérien (MPN) dont il a été le candidat pour la présidentielle de 2016. Il ne fait donc pas partie de la coalition de l’opposition COPA 2016. Voudra-t-il se venger après son exclusion du parti au pouvoir l’an dernier ? Nul ne le sait encore. Certains analystes politiques affirment cependant qu’il n’a pas d’autre choix que de rejoindre la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) car son parti, créé il y a cinq mois, ne pourra pas survivre à l’opposition lors du prochain quinquennat.

Deuxièmement, l’autre inconnue, c’est le nombre de votes blancs ou nuls. Les partis doivent sensibiliser et éduquer les électeurs sur le plan électoral pour réduire le taux élevé de bulletins nuls. Cette année c’est plus d’un demis million de voix qui ont été annulées  (414. 888  selon la Commission électorale nationale indépendante) à cause de la non maîtrise du vote. Beaucoup de personnes ne votent pas correctement, c’est un vrai problème. Les gens peuvent aller voter mais, parfois, ne savent même pas comment voter. Ainsi, malheureusement, leur choix est parfois annulé, il faut que cela change.

Le contexte de longue attente qui a précédé la proclamation des résultats a alimenté les doutes au sein de la coalition d’opposition qui s’en est pris au pouvoir, l’accusant d’avoir mis en place des « bureaux fictifs ». La Copa a aussi évoqué des résultats fantaisistes et a soupçonné la Ceni de fabriquer de faux résultats. Elle a demandé à ses militants de « résister » (contre qui, contre quoi ?), de ne pas accepter les résultats qui ne seraient pas le reflet de la réalité exprimée par les urnes. Faut-il la croire ? Depuis, la tension politique a baissé d’un cran. Il est sûr qu’au Niger, certains politiciens impopulaires et en pannes d’idées n’auraient pas de scrupules à mettre le pays à feu et à sang.

Aujourd’hui, la tension politique a baissé d’un cran, la coalition d’opposition s’est dite confiante pour le deuxième tour. Tant mieux, au Niger, nous n’avons pas besoin de comportements haineux et anti-démocratiques. Vive le second tour et que vive la démocratie au Niger !


La fin du scrutin au Niger

Les Nigériens étaient sortis massivement, pour élire leur nouveau président et leurs députés. En effet, c’est plus de 7 millions et demis d’électeurs qui sont appelés aux urnes ce dimanche 21 février 2016 pour le double scrutin. Malgré les quelques problèmes constatés ça et là, ces élections se sont déroulées dans le calme et la quiétude.  

A Tahoua, depuis 8 heures du matin, les rues sont désertes. Les commerces sont presque fermés. Les populations sont sorties en masse pour accomplir leur devoir civique. Dans les écoles transformées en bureaux de vote, les longues files d’attente sont sans commentaire. Avant même le début des opérations, certains électeurs sont déjà arrivés. La pluie de vent qui s’est abattue hier dans la ville, n’a pas découragé les électeurs. A l’arrivé des responsables de vote au bureau N°40, les rangs se sont constitués : les femmes à part ; et les hommes à part.

Cependant, dans certains bureaux de vote, surtout dans les zones très reculées, en raison des problèmes logistiques, les votes ont commencé tardivement. Ainsi, en a décidé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les votes continueront ce lundi à Tchintabaraden (région de Tahoua) et Iferouan (région d’Agadez) pour rattraper le temps perdu. Le problème lié à l’insuffisance des bulletins de vote de certains partis, des encres indélébiles, des enveloppes a concerné toutes les régions. A cela, s’ajoutent la non concordance des données se trouvant sur la carte d’électeur et les pièces d’état civil de beaucoup d’électeurs Nigériens et cela malgré les corrections faites par le CEFEB. Toutefois, les responsables de la CENI, et mêmes certains observateurs nationaux et étrangers, ont dans leurs déclarations assuré l’opinion national et international que, ces petits manquements, n’auront aucune influence négative sur les résultats qui sortiront de ces élection. L’opposition politique nigérienne de sa part, réunie au sein d’une nouvelle coalition appelée  « Coalition l’Alternance » (COPA 2016) a dans une déclaration dénoncé ces irrégularités et accusé en même temps la CENI